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3ème année Production écrite/ orale

 

Quand j'étais petit, ma mère m'a dit que le bonheur était la clé de la vie. A l'école, quand on m'a demandé d'écrire ce que je voulais être plus tard, j'ai répondu "heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, je leur ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie.

                                             - John Lenno http://www.1001-citations.com/

Production écrite/3ème Année    Comment écrire une nouvelle fantastique?

                                                              

                                                             La Méduse 

                                le Romantisme         les récits d’aventures

                                                                 Passerelle page 159
L'aventure en peinture
Le tableau de Géricault, le radeau de la méduse, est inspiré d'un fait réel. En 1815, la frégate la méduse fait route vers le Sénégal. Elle s'échoue sur un banc de sable, à 160 km de la côte africaine. Les canaux de sauvetage occupés, il reste 149 marins et soldats qui s'entassent sur un radeau. Au bout de 13 jours, quand ils sont enfin secourus, il reste 15 rescapés.


La scène / La lumière semble crépusculaire/ Les couleurs..../ 

La Méduse est un beau bâtiment, moderne, frégate de trois mâts et quarante-quatre canons, la plus récente et la plus rapide de la flotte française. Initialement, à la chute de l'Empire, elle se trouvait en rade de Rochefort, prête à appareiller pour permettre à Napoléon et toute sa suite de prendre de la distance en se rendant en Amérique. Hélas pour l'Empereur, ce plan avait été déjoué par la présence de la frégate anglaise l'Agamemnon se trouvant au large et attendant bien évidemment la Méduse pour l'arraisonner ou l'envoyer par le fond. L'Empereur avait donc renoncé à ce projet et la Méduse allait bientôt voguer vers son tragique destin.

http://fr.wikipedia.org/

File:Méduse-Jean-Jérôme Baugean-IMG 4777.JPG

La Méduse est une frégate française devenue célèbre par sonnaufrage survenu le  au large des côtes de Mauritanie. Ce naufrage, à l'origine de la mort de 160 personnes, dont 137 abandonnées sur un radeau de fortune, est évoqué par un tableau de Théodore Géricault : Le Radeau de La Méduse.

La frégate La Méduse est l'objet d'un contrat du entre l'État et la société Michel Louis Crucy, établie à Paimbœuf(Loire-Inférieure).
Elle est construite à la fin des années 1800 ; la coque est lancée le. Le 26 septembre, le navire passe à Mindin, à l'extrémité de l'estuaire de la Loire surveillé par une flottille anglaise basée à HoëdicLa Méduse, commandée par Joseph François Raoul, réussit à quitter l'estuaire le 28 décembre, en même temps que la frégate La Nymphe, construite à Basse-Indre sur un autre chantier Crucy.
Compte tenu du destin ultérieur de La Méduse, ont été rapportées quelques légendes prémonitoires. Dans son Histoire de la Commune de NantesCamille Mellinet évoque la « tristesse inexplicable » marquant la cérémonie du lancement de la coque. Par ailleurs, un matelot aurait dit, en voyant la figure de proue : « une mauvaise tête qui nous p ortera malheur »[réf. nécessaire].
La première mission des deux frégates est de transporter à Batavia le gouverneur des Indes néerlandaises ainsi que son état-major et des soldats. La mission réussit, mais n'empêche pas la prise de Batavia par les Britanniques. Les deux frégates regagnent Brest en décembre 1811. Le rapport de Raoul sur La Méduse est dans l'ensemble favorable. Le commandement du navire passe ensuite à Ponée qui en est aussi satisfait.
En novembre 1813, La Méduse et la Nymphe partent pour une campagne de course dans l'Atlantique. Elles sont de retour en janvier 1814.
Après l'abdication de NapoléonLa Méduse, commandée par le chevalier de Cheffontaines, effectue une rotation aux Antilles ; elle est de retour à l'île d'Aix le 20 février 1815, puis subit un carénage à Rochefort. Ponée en reprend le commandement pendant les Cent-Jours. Le navire est toujours à Rochefort lorsqu'après Waterloo, Napoléon y vient le 8 juillet, envisageant un départ en Amérique sur la frégate Saale, aussi présente à Rochefort. Finalement, le projet de fuite est abandonné et Napoléon se constitue prisonnier le 15 juillet sur le HMS Bellerophon.

Le naufrage

Le 17 juin 1816, une division de bateaux chargée d'acheminer les fonctionnaires et les militaires affectés au Sénégal, ainsi que des scientifiques et des colons (soit 392 personnes au total) quitte l’île d'Aix pour rallier Saint-Louis du Sénégal. La flottille est composée de la frégate La Méduse, navire amiral sous la direction du capitaine de frégate Hugues Duroy de Chaumareys, de la corvette l’Écho, du brick l’Argus et de la flûte la Loire. Parmi les passagers se trouvent notamment le colonel Schmaltz, nouveau gouverneur, sa femme, ainsi que le commis de première classe et futur explorateur Gaspard Théodore Mollien, à bord de La Méduse ; René Caillié à bord de la Loire3. De grandes quantités de matériel sont aussi embarquées.

En 1816, la France récupère ses comptoirs au Sénégal, occupés par les Britanniques au cours des guerres de l'EmpireLouis XVIII décide d'envoyer descolons prendre possession de ce territoire rétrocédé.
Hugues Duroy de Chaumareys qui commande La Méduse est un noble royaliste qui n'a quasiment plus navigué depuis l'Ancien Régime. Il commence la traversée en distançant les autres navires4, plus lents que le sien, et se retrouve ainsi isolé. N'écoutant pas les avis de ses officiers qui le détestent, il accorde toute confiance à un dénommé Richefort, un passager prétendant avoir déjà parcouru les parages. Il se trompe dans son estimation de la position du navire par rapport au banc d'Arguin, obstacle connu des navigateurs. Au lieu de le contourner en passant au large comme l'indiquent ses instructions, il rase les hauts-fonds, jusqu'à ce que l'inévitable se produise le 2 juillet.

« Plan du radeau de La Méduse, au moment de son abandon, 150 Français avaient été placés sur cette machine : 15 seulement furent sauvés treize jours après ».
La frégate s'échoue sur un banc de sable . Plusieurs tentatives de renflouement échouent. L'équipage construit un radeau de vingt mètres sur sept, composé de pièces de bois, destiné à recevoir du matériel afin d'alléger le bateau. Après quelques jours, souffle une violente tempête qui secoue la frégate échouée, provoque plusieurs voies d'eau dans la carène et brise la quille. L'état-major du navire craint que le navire ne finisse par se désagréger. L'abandon est décidé. Une liste répartissant les personnes dans les canots de sauvetage est constituée en secret.
Le désordre est indescriptible. Plusieurs marins sont ivres morts en permanence, à l'instar du commandant Hugues Duroy de Chaumareys souvent aviné. Les officiers tentent de garder le contrôle de la situation, mais le commandant et les passagers de marque n'auraient pas brillé par leur exemple ce jour-là. Le 4 juillet, les six canots etchaloupes sont mis à l'eau ; sur le radeau s'entassent 152 marins et soldats avec quelques officiers, ainsi qu'une femme cantinière. Il est prévu que le radeau soit remorqué à terre par les chaloupes et tout le monde doit atteindre le Sénégal en longeant le littoral saharien. Dix-sept hommes restent sur l'épave de La Méduseespérant, sans doute, être secourus plus tard ; trois d'entre eux seulement seront retrouvés en vie, le 4 septembre suivant.
Très vite, les amarres ne relient plus les chaloupes à la masse considérable du radeau qui part à la dérive (largage volontaire, le radeau faisant dériver dangereusement la grosse chaloupe en surcharge ? Accident ?). Certaines chaloupes gagnent la côte, les hommes tentant leur chance dans le désert, accablés par la soif, la marche et l’hostilité des Bédouins. Ils arrivent après 15 jours d'errance récupérés par une caravane sous la houlette d'un officier déguisé en maure, mais il y a eu plusieurs morts. D'autres chaloupes restent en mer et atteignent Saint-Louis en quatre jours, rejoignant l’Écho et l’Argus amarrés. Dans ces dernières, se trouvent le commandant Chaumareys et le colonel Schmaltz.
Les marins et soldats du radeau, appelé rapidement la Machine, essaient de gagner la côte mais dérivent. L'équipée qui dure 13 jours fait de nombreuses victimes, et donne lieu à des noyades, bagarres et mutineries, tentatives de sabordage ainsi qu'à des faits de cannibalisme en raison du manque de vivres (la capture de poissons-volants étant insuffisante, certains rongent les cordes du radeau, mâchent leurs ceintures ou leurs chapeaux) comme d'eau potable. Le 17 juillet, le commandant Chaumareys envoie l'Argus non pas chercher les naufragés dont il estime qu'il ne reste aucun rescapé mais trois barils de 92 000 francs en pièces d'or et d'argent. Le brick, après avoir atteint Saint-Louis, retourne sur le lieu du naufrage et récupère seulement 15 rescapés, dont 5 mourront avant l'arrivée à Saint-Louis........

Première étape : choisir une créatureTu dois choisir le personnage qui brisera l’équilibre du monde réel. Choisis celui qui t'inspire le plus.
Ensuite, tu lui donnes un nom qui à lui seul peut impressionner, intriguer (par exemple, tu peux choisir un nom dans une langue étrangère).
Enfin, tu dois imaginer ta créature sous tous ses angles, en faire un dessin au brouillon, imaginer comment elle vit et après décrire son physique et sa personnalité.
Pour t'aider à choisir, cette page te présente les personnages du fantastique les plus connus
Créatures fantastiques

Le fantastique est parsemé de créatures étranges telles que le vampire, le loup garou ou autres fantômes, sans lesquelles il ne peut exister. Ce sont elles qui pimentent les récits et qui contribuent à plonger le lecteur dans cet univers. 
Le magicien ou le sorcier
C'est un être humain qui a des pouvoirs capables de bouleverser les lois du monde réel. Le magicien agit sur la nature avec des formules magiques ou des enchantements. Les humains sont à sa merci : la malédiction d’un sorcier peut entraîner une métamorphose, une maladie, ...

Le spectre
C’est un mort qui revient parmi les vivants pour les tourmenter. Il peut avoir plusieurs buts. Un fantôme exige pour le repos de son âme qu’une certaine action soit accomplie ; un défunt revient sur terre pour persécuter son meurtrier ; un châtiment attache un esprit au lieu où il a accompli un crime ; un mort revient pour se venger ou annoncer une mauvaise nouvelle
Le double
Le héros possède une double personnalité et ne gère pas l'une d'entre-elles. 

Il peut être déchiré entre le bien et le mal

 Le monstre

Il est un objet de terreur, de honte, de répulsion pour la plupart des hommes.

Dans les contes de fées, le monstre est nain, géant ou ogre...
La chose
La « chose » est terrifiante parce qu'elle est indescriptible et invisible. Elle apparaît, envahit peu à peu l'univers du héros puis elle tue ou elle nuit, comme dans 
Le Horla de Maupassant.

ecole 128
                                                         La statue animée
La statue, le mannequin, l’armure, l’automate, la poupée prend vie et agit indépendamment.

Deuxième étape : L’introduction (situation initiale)
Tu vas imaginer dans quel endroit (Grand-Place, canal, musée d’art, porte de Hal, …) ta créature va se manifester et se confronter à la réalité.  Là, tu n’as plus qu’à observer le lieu (en réalité ou sur photo) et à le décrire d’une manière réaliste.  Dans le même temps, tu dois faire ressortir dans cette description un détail ou quelque chose de plus général qui peut inquiéter le lecteur.  
Troisième étape : construire le héros et choisir le narrateur
Le personnage principal d’un récit fantastique possède certaines caractéristiques. Au départ, c’est un homme comme tout le monde, qui est bien loin d’avoir l’étoffe d’un héros. Il se caractérise par sa banalité. Ce fait permet au lecteur de mieux s’identifier au personnage et de mieux provoquer l’angoisse : si le fait surnaturel peut intervenir dans une vie aussi tranquille, rien ne s’oppose à ce que moi aussi, lecteur, je puisse en être également la victime.

Il faut décider qui sera le narrateur... le héros lui même, un ami, un scientifique... Tout dépend du sort que tu réserves au personnage central.....
Le héros va alors se trouver entraîné involontairement dans une aventure étrange. Tout à coup, un phénomène surnaturel se produit.
Dans un premier temps, il va chercher des explications rationnelles (folie, hallucinations, délire, …) pour se rassurer et s’accrocher aux lois du monde réel.
Et à partir de ce moment, des événements de plus en plus inquiétants se manifestent, ou bien le même événement se répète, parfois de plus en plus intensément, sans que le héros puisse jamais expliquer ce qui lui arrive. Il ne peut alors plus nier ce qu’il vit.


La conclusion marque la fin de l’événement fantastique. Tout le récit doit se terminer par un point d’interrogation. Il faut faire une description où l’élément surnaturel peut demeurer ou disparaitre mais le lecteur doit encore sentir l’angoisse.

Lire un exemple

Une Nuit cauchemardesque

II y a deux ans, au cours d'un séjour au ski, j'étais en compagnie de ma sœur, Audrey, et de deux amis à elle. Nous descendions tranquillement les pentes quand, soudain, la nuit tomba. Nous rentrâmes précipitamment au chalet.
Après avoir dîné, j'allai me coucher car j'étais exténuée. Ma chambre était magnifique et très chaleureuse mais un vent violent soufflait dehors. La porte de la cave ne cessait de claquer et de grincer comme si quelqu'un voulait que je descende la fermer. Je luttais pour ne pas m'endormir car la peur commençait à m'envahir mais je ne réussis pas et fermai les yeux.
Tout à coup, tout bascula. Le carreau de la fenêtre explosa en mille morceaux et une étrange créature apparut. Elle était de la même couleur que les algues et n'avait qu'un seul œil qui, de plus, louchait. Elle sortait de je ne sais où. Peut-être du lac qui se trouvait dans la vallée, ou bien de sous la terre, je n'en avais aucune idée. Tout ce que je savais, c'est qu'elle m'effrayait et qu'elle s'approchait de plus en plus de moi. Puis elle s'arrêta net. Il y eut quelques secondes de silence, même le vent avait interrompu ses bourrasques ravageuses. C'est alors que deux monstres visqueux traversèrent le plafond. Un liquide marron et jaunâtre dégoulinait sur eux. Ils n'arrêtaient pas de hurler mais je ne comprenais rien car le vent soufflait de nouveau. Survint alors une autre bête, tout aussi terrifiante que les autres. Celle-ci possédait une tête de rat. Elle n'avait pas de peau, on lui voyait la chair et les os. Elle avait un regard très sombre. Elle se mit à crier. Elle répétait sans cesse la même chose : « Je suis Cromwell, je vais enfin me venger ! ». Les cris montèrent. Ils devinrent des hurlements. Je ne sais ce qui se passa mais Cromwell se roula par terre de colère. C'est alors qu'apparut un fantôme très étrange. Il n'était pas comme ceux que l'on rencontre dans les films ou dans les contes de fée. Non, lui, je le voyais réellement, il était là. On distinguait l'intérieur de son corps : les boyaux, le squelette et un grand nombre d'autres choses encore. C'est alors que la lumière de la lune, qui nous éclairait, disparut. Je n'y voyais plus rien. Je ressentais une drôle de sensation. J'avais l'impression que quelque chose de visqueux s'était posé sur moi. Une odeur répugnante envahit la pièce. La température de celle-ci montait. C'était de pire en pire. J'allais pratiquement étouffer et je ne savais ce qui se passait autour de moi. Je me disais que tout ceci n'était qu'hallucinations. Je ne savais plus que penser, j'étais terrifiée. Mais, tout à coup, le jour se leva et tout disparut.
Ma soeur me retrouva à terre et en sueur. Je lui racontai la nuit mouvementée que je venais de passer. N'était-ce qu'un simple cauchemar ? Je découvris plus tard que ce qui m'était arrivé était en relation avec l'histoire de ce chalet : vingt ans auparavant, ses habitants avaient avalé par erreur des substances chimiques et toxiques. On raconte qu'après, ils étaient devenus très étranges..
                                      La description

 Décrire une personne
Habituellement on suit une procédure, en allant du général au particulier:
On indique le genre: C'est un homme / une femme/ un garçon/ une fille
On parle de l'âge: Il/ elle est jeune/vieux, vieille/ âgé,âgée
On parle de l'apparence: Il/ elle est  beau, belle- mignon, mignonne- jolie/ laid, laide- moche
On indique la taille: Il/ elle est grand, grande/petit, petite/de taille moyenne
Il/ elle est gros, grosse/mince-maigre
On parle des cheveux: Il/elle a les cheveux / Ses cheveux sont noirs/bruns/blonds/roux
Il/elle est brun,brune/blond, blonde/roux, rousse
Il/elle a les cheveux / Ses cheveux sont raides/frisés/bouclés/ondulés
Il/elle a les cheveux / Ses cheveux sont longs/courts
On parle des yeux: Il/elle a les yeux/ Ses yeux sont grands/petits
Il/elle a les yeux/ Ses yeux sont noirs/marron/gris/verts/bleus
On parle des traits particuliers: Il/elle a la barbe, une moustache, un grain de beauté, des taches de rousseur...
On parle de son caractère: Il/ elle est sympathique, antipathique/ heureux, heureuse/ méchant, méchante...
On décrit ses vêtements: Il/elle porte un pantalon noir, une jupe jaune, un tee-shirt bleu, des lunettes....

Le portrait Le portrait est la description d'une personne ou d'un animal. Le portrait doit décrire le personnage (portrait physique) et montrer le caractère du personnage (portrait moral).  

Des mots pour écrire un portrait physique
Le choix de quelques détails caractéristiques de la physionomie du personnage permet d'annoncer son portrait moral:
Le visage peut être (maigre, osseux, ridé, lisse...).
Sa forme (ovale, carré, arrondi...).
Le teint (blanc, brun, rose, injecté de sang, bronzé, blême...).
La physionomie (gaie, triste, froide, souriante...).
Les cheveux (châtains, roux, ondulés, dorés, fauve, lisses, crépus, touffus...).
Le front (étroit, large, bombé, aplati...).
Les yeux (flamboyants, enfoncés, vifs, étincelants, cernés, tombants, larmoyants...).
Le nez (retroussé, camus, en bec d'aigle, ...)
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             Écrire une nouvelle policière/rappel

Tu rédiges une nouvelle policière qui reprend les ingrédients du genre : un crime, plusieurs suspects mais un coupable, une victime, un mobile, des témoins, une enquête, des indices.
Points de matière : le genre policier

Déroulement :

1.     Comme il s’agit d’une nouvelle, ton récit ne sera pas très long. L’idéal est donc de ne pas insérer trop de personnages dans ton histoire. Cependant, pour que le lecteur ne trouve pas trop rapidement qui est le coupable, tu devras inventer plusieurs suspects, un peu à la manière d’un cluedo. N’hésite pas à t’inspirer des séries télévisées.
2.    Tu vas tout d’abord devoir mettre en place le squelette du crime en rédigeant un petit plan où tu répondras à 7 grandes questions :

Qui ?
Qui est le coupable ?
Quel délit ?
Quel crime a-t-il commis ? (un vol, un meurtre, un enlèvement, …)
A qui ?
Qui est la victime ?
Comment ?
Quelle est l’arme du crime ?
Quel a été le mode opératoire du criminel ?
Où ?
Où le crime a-t-il eu lieu ?
Quand ?
Quand le crime a-t-il eu lieu ?
Pourquoi ?
Quel est le mobile du crime ? = pourquoi le coupable a-t-il commis ce crime (cupidité, jalousie, vengeance, …)

3.    Tu dois ensuite réfléchir aux personnages qui feront partie de ton histoire. Il te faut au moins :
  • Une victime
  • Un coupable
  • Un enquêteur
  • Deux suspects ; garde en tête que, dans tout bon récit policier, le coupable idéal n’est jamais le criminel. C’est même souvent celui qu’on soupçonne le moins !
  • Un témoin
4.    Tu dois maintenant mettre en place le plan de ton texte. Voici un exemple dans le cas d’un meurtre :
  • §1 : description du crime.
  • §2 : arrivée de l’enquêteur, relevé des indices, déduction de ce qui est arrivé.
  • §3 : l’enquêteur prévient la famille, commence son enquête en posant des questions. Il découvre un premier suspect.
  • §4 : interrogation du premier suspect.
  • §5 : disculpation du premier suspect.
  • §6 : poursuite de l’enquête
  • §7 : révélation du coupable.
  • §8 : traque du coupable et arrestation.
  • §9 : fin du récit.
5.    Maintenant que tu as un plan, il faut l’étoffer en donnant de la dimension à ses composantes. Commence tout d’abord par étoffer le cadre dans lequel le crime est commis. Pour ce faire, dans le cas d’un meurtre, décris brièvement le lieu, ce que fait la victime avant de mourir, comment le coupable s’en approche et comment il l’assassine. N’hésite pas à te mettre dans la peau de l’assassin ! Ton premier paragraphe reprend déjà de nombreuses informations auxquelles tu as réfléchi plus tôt:
§1
Description du crimeQui ?Qui est le coupable ?
Quel délit ?Quel crime a-t-il commis ? (un vol, un meurtre, un enlèvement, …)
A qui ?Qui est la victime ?
Comment ?Quelle est l’arme du crime ?
Quel a été le mode opératoire du criminel ?
Tu ne dois cependant pas révéler le nom du coupable au début du récit ! C’est au lecteur d’essayer de le deviner… De même, quand tu expliqueras comment le meurtre a été commis, ne donne pas tous les détails : laisses-en un peu de côté pour ne les dévoiler que quand l’enquêteur interprétera les faits.
6.    Maintenant que tu as imaginé comment le crime se passait, il faut te concentrer sur l’intrigue. Choisis tout d’abord le lieu dans lequel se passe ton histoire. D’abord la ville (exemple : Liège) ; ensuite, l’endroit précis (une maison, une ruelle, …) où a lieu le crime. Tu peux à nouveau étoffer ton premier paragraphe en y insérant ces informations.
7.    Concentre-toi à présent sur les personnages. Il est temps de leur donner un peu d’épaisseur. Aide-toi du tableau ci-dessous pour dresser la carte d’identité des personnages qui feront partie de ton histoire.
Fonction du personnage dans le récit ? (coupable, témoin, enquêteur, victime, …)
Son nom ? Son prénom ? Son âge ?
Sa profession ?
Ses traits physiques ?
Sa personnalité ?
Un signe particulier ?
8.    Pense maintenant à la vie que menaient ces personnages avant le meurtre. Quelles relations entretenaient-ils, comment vivaient-ils, avaient-ils des problèmes, s’étaient-ils disputés, … ? Qu’est-ce qui, finalement, a mené le coupable à commettre ce crime ?
9.    Maintenant que tu as tous les ingrédients de ton histoire, il est temps de te lancer dans la rédaction de ta nouvelle. Avant de te laisser guider par ta plume, rédige un petit résumé de ton histoire sous forme de liste numérotée en te reportant au plan que nous avons développé dans le point 4. Tu sauras ainsi exactement dans quelle direction tu te diriges et il ne te restera plus qu’à développer chaque point en y insérant tous les éléments que tu as préparés avant. Tu finiras ainsi par obtenir une histoire bien ficelée.


COMMENT ÉCRIRE UNE NOUVELLE POLICIÈRE 

Objectif : Écrire une nouvelle policière de plusieurs pages en vous laissant guider par les douze étapes du parcours suivant.Étape 1 : Construire l’intrigue 
Vous savez maintenant comment est écrite une nouvelle et vous connaissez sans doute beaucoup de romans policiers, par la lecture ou les feuilletons télévisés. Un récit policier pose un mystère, une énigme à découvrir : un meurtre a été commis. Qui est l’assassin ?
La seule grande difficulté que vous allez rencontrer pour écrire une nouvelle policière sera d’
inventer la solution en même temps que le mystère : vous n’êtes plus le simple lecteur qui découvre progressivement l’énigme. Vous êtes le scénariste qui la construit.
Le pari est de construire une intrigue rigoureuse et de mener le suspens jusqu’à la fin. Donc, abandonnez tout de suite les idées de meurtres en série, de détails horribles, d’inondations d’hémoglobine. La meilleure histoire de la classe sera celle qui ne permettra la découverte du coupable que dans le dernier épisode !
Voici une suite d’éléments qui doivent obligatoirement figurer dans votre énigme. Seul (e) ou par groupes de trois élèves, vous allez l’inventer pas à pas.
Le crime 
Qui a tué qui ?
Pourquoi ?
Où ? Quand ? Comment ?
[…]
Le mobile

Les mobiles des crimes sont toujours un peu les mêmes. Choisissez-en un parmi ceux-ci et développez-le :
• argent (capter un héritage ; bénéficier d’une assurance vie ; s’approprier un billet de loto gagnant, etc), vol (d’un tableau, d’un bijou, d’un timbre de collection, des actions d’une mine d’or, d’un manuscrit miraculeusement retrouvé, des plans d’une nouvelle fusée, etc)
• amour, jalousie (toutes les situations du crime passionnel)
• ambition (pour obtenir un poste de dirigeant dans une société quelconque…)
• mauvaise conscience (faire taire un maître chanteur ou un témoin gênant)
• vengeance…
Le brouillage des pistes

Déterminez la manière dont le coupable a brouillé les pistes pour éviter d’être accusé :
• alibi bien préparé (préciser : lieux, heures, témoins)
• meurtre déguisé en suicide ou en accident
[…]
Les indices et les preuves

Des indices doivent trahir le coupable et amener le détective à la vérité : des indices matériels, une phrase prononcée, deux témoignages qui ne concordent pas, un testament truqué, la copie d’un acte d’état civil…
Les preuves, qui vont confondre le coupable et servir au procès, peuvent être de différents ordres : journaux anciens, décalage horaire, ticket d’autoroute, film de caméra de surveillance, empreinte digitale, test scientifique…
La narration de l’histoire 
Le plus simple est d’écrire votre nouvelle à la troisième personne : le récit se raconte de lui-même et le narrateur n’apparaît pas. Dans ce cas, personne ne dit JE en dehors des dialogues, et vous-même, témoin ou enquêteur, enquêtrice, n’apparaissez pas dans l’histoire.
Dans les récits classiques, l’histoire de l’enquête […]
1. Le mystère 
LA TRAGÉDIE DE MARDSON MANOR 

J’avais été appelé hors de la capitale durant quelques jours et, à mon retour, je trouvai Poirot occupé à boucler sa petite valise.
— A la bonne heure, Hastings, je craignais que vous ne soyez pas revenu à temps pour m’accompagner.
— On vous a donc appelé à l’aide quelque part ?
— Oui, bien que je doive admettre, d’après les apparences, que l’affaire ne semble pas passionnante. La compagnie d’assurances, L’Union de l’Ouest, m’a demandé d’enquêter sur la mort d’un certain Maltravers qui avait contracté chez eux, quelques semaines plus tôt, une assurance sur la vie pour la belle somme de cinquante mille livres !
[…]
2. La solution 
J’avouai :
— Même à présent, je ne réalise pas très bien ce crime et son exécution !
— Commençons par le commencement. Nous avons une jeune femme clairvoyante et calculatrice qui, connaissant la débâcle financière de son mari et lasse d’un compagnon vieillissant qu’elle n’avait épousé que pour son argent, pousse ce dernier à contracter une importante assurance sur la vie en sa faveur. Ceci fait, elle cherche le moyen d’accomplir son dessein. La chance le lui offre ! L’étrange aventure racontée par le jeune officier ! L’après-midi suivant, lorsque Monsieur le Capitaine est en haute mer, comme elle le pense, elle et son mari flânent sur les pelouses et j’imagine leur dialogue : « Quelle bizarre histoire Black nous a racontée, hier soir au souper, observe-t-elle. Un homme peut-il vraiment se suicider de cette façon ? Montrez-moi si c’est possible ? ». Le pauvre fou lui montre, il place l’extrémité du fusil dans sa bouche. Elle se baisse et pose la main sur la gâchette, riant en levant les yeux sur lui : « Et maintenant, monsieur, conclut-elle friponne, supposons que je presse la gâchette ? ». Et alors… Et alors, Hastings… Elle la presse ! 

Agatha Christie, La tragédie de Mardson Manor, in Les enquêtes d’Hercule Poirot, © Librairie des Champs Élysées, 1968.Étape 2 : Vérifier la présence des éléments indispensables à l’intrigue
Petite liste pour vérifier la construction de votre énigme :

[…] 

Étape 3 : Rédigez un résumé de l’intrigue 
Rédigez votre projet d’intrigue sous forme de fait-divers et en vous inspirant du fait-divers suivant. Vous présenterez la fausse piste que vous aurez inventée en l’introduisant dans votre texte, par exemple, par la phrase suivante : « On a d’abord soupçonné M. X. (ou Mme Y.) qui avait… Il a été arrêté puis relâché, parce que… » 

Étape 4 : Présenter oralement son texte à la classe 
En présentant oralement votre texte à l’ensemble des camarades de la classe, vous pourrez vérifier si votre intrigue est cohérente, si elle est assez complète pour être comprise.
Servez-vous du questionnaire de l’étape 2 pour apporter, à votre tour, des conseils à vos camarades, pour leur faire des suggestions éventuelles au cas où leur histoire vous paraîtrait trop compliquée ou peu originale.
Étape 5 : Créer des personnages
Vous voici parvenus à une étape bien plaisante : il s’agit ici de créer les caractéristiques de vos principaux personnages : la victime, le coupable, l’autre suspect, et surtout votre personnage principal : le détective.
Utilisez une fiche bristol. Vous pourrez l’orner d’un dessin ou d’une photo découpée dans un magazine, Ceci vous aidera pour décrire votre personnage.
Voici un modèle de fiche qui vous aidera à inventer. Bien entendu, tous les détails qui figureront sur la fiche ne seront pas tous repris dans votre texte, mais ils vous aideront à imaginer vos personnages. 


Fiche méthode

Fiche biographique


Auteur (date de naissance et date de mort)

Sa vie

- Lieux de naissance et de vie
- Etudes, métiers, activités
- Principaux évènements personnels
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   Poésie en classe  Melancholia

violetVictor Hugo - Les Contemplations


                                                 Victor Hugo (1802-1885)


 Victor Hugo a été le chef de file du romantisme au 19ème siècle. Il a composé une oeuvre gigantesque qui témoigne de nombreux engagements personnels. Poète militant, il s’est préoccupé tout au long de sa vie du sort des misérables et a lutté contre toute forme d’injustice sociale.
    En 1856, Victor Hugo publie Melancholia, poème en alexandrins, extrait de Les Contemplations. Dans ce poème, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants.
   
Melancholia (extrait)

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !

fleurs roses
        Le travail est donc dur, pénible, répétitif et monotone

Melancholia contient un message que Victor Hugo veut faire passer : la surdité des hommes par rapport à l’esclavage de cette époque

    La poésie est donc ici un instrument de dénonciation et donc Melancholia est avant toute chose un texte à visée argumentative. Il dénonce l’injustice sociale de l’époque




Dans les Contemplationsla mort de Léopoldine inspire à Hugo tantôt des réminiscences heureuses, tantôt de douloureux cris de désespoir. Le texte XIV de " Pauca meae ", très bref, et très simple, en apparence, n'est ni l'un ni l'autre. À la veille du quatrième anniversaire de l'accident, Hugo compose ces trois strophes d'une simplicité harmonieuse et d'un lyrisme touchant. Avec une détermination qui n'exclut ni l'émotion ni l'imagination, il décrit par avance le cheminement qui le conduira auprès de son enfant bien-aimée. Mais par la magie des images, des rythmes et par le charme du langage poétique, ce voyage vers le souvenir et vers la mort prend la forme d'un poème d'amour et d'une célébration. Léopoldine disparue revivra éternellement grâce à l'offrande de quelques fleurs. Car tel est le pouvoir de la poésie, d'immortaliser ce que la mort a fait disparaître


Le poème «Demain, dès l’aube» commence par un alexandrin composé de trois compléments circonstanciels de temps : l’adverbe «demain», les groupes prépositionnels «dès l’aube» et «à l’heure où blanchit la campagne».
L’emploi du futur simple «je partirai» (en rejet sur le deuxième vers) nous donne à penser qu’un homme attend le point du jour pour partir. Pratiquement l’ensemble du poème est rédigé au futur («irai», «marcherai», «regarderai», «arriverai», «mettrai»). Ce temps est porteur d’un espoir : retrouver un être absent ou perdu.


Je ne puis demeurer// loin de toi plus longtemps.
L'alexandrin est divisé en deux parties égales (des hémistiches de six syllabes) séparées par une césure (//) qui marque la moitié du vers. Au centre du vers, le mot «loin» ainsi mis en évidence, séparant le «je» du «toi». La séparation étant encore rendue plus douloureuse par la césure qui les éloigne, telle un gouffre

Demain, dès l'aube...

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.



                                                           gif papillon


              Les formes de travail des enfants


Le travail des enfants est un problème mondial touchant aussi bien les pays industrialisés que les pays en développement. Actuellement, on estime qu’au moins 250 millions d’enfants de 5 à 14 ans doivent travailler et que près de la moitié d’entre eux est obligée de travailler à plein temps. Des millions d’autres ne sont pas recensés et ne peuvent l’être. Ils sont partout mais invisibles.
Le travail domestique
Les enfants les plus vulnérables, les plus exploités et les plus difficiles aussi à protéger par le fait même sont probablement les enfants domestiques. Estimées à plusieurs millions, ils sont souvent très mal payés, voire pas du tout, et leurs conditions de travail dépendent entièrement du bon vouloir de l'employeur. Ils ont très souvent une lourde charge de travail: ils font la lessive, la cuisine, le ménage et ils s’occupent des enfants. On les fait souvent dormir par terre dans la cuisine ou dans un coin de la chambre d’enfants. Ils travaillent parfois jusqu’à 18 heures par jour et la plupart d’entre eux sont privés d'école, de jeu et d'activité sociale ainsi que du soutien  psychologique de leur famille et de leurs amis. Ils sont finalement exposés à la violence physique et aux abus sexuelsLes métiers des rues                       
La rue peut être un lieu de travail cruel et dangereux, menaçant souvent la vie même des enfants. Beaucoup de gamins luttent pour exercer dans la rue un travail légal afin d'assurer leur survie ou celle de leur famille. Ils cirent les chaussures, lavent et gardent les voitures, portent des colis, vendent des fleurs et des colifichets, ramassent les objets recyclables et trouvent une multitude d'autres manières ingénieuses de gagner un peu d'argent. La grande majorité rentrent chez eux chaque soir, dans les quartiers misérables ou les bidonvilles: ce sont des enfants dans les rues, pas nécessairement des enfants des rues.

                Les enfants ont des droits

Tous les enfants ont des droits, peu importe qui ils sont et où ils vivent.

 Travail présenté par: Nora/Dounia/Fadoua/Rawya/oumayma/wissal/Houssam







Les droits des enfants sont inscrits dans la Convention relative aux droits de l’enfant.
Presque tous les pays du monde ont pris l’engagement de veiller à ce que les droits des enfants soient appliqués. Les droits de l’enfant les plus importants:

Le droit à l’égalité
Chaque enfant a droit à une nom et à une nationalité.Tu ne devrais pas être discriminé en raison de ton sexe, de ton apparence, de la couleur de ta peau, de ta langue, de ta religion, de ton opinion, etc.

Le droit à la santéChaque enfant a le droit de recevoir l’aide et les soins dont il a besoin quand il est malade.

Le droit à l’instruction et à la formation
Chaque enfant a le droit d’aller à l’école et d’apprendre ce qui est important. Par exemple le respect des droits humains et des autres cultures. Il est important que les enfants puissent développer leurs capacités à l’école et qu’ils soient soutenus.

Le droit de jouer et d’avoir des loisirsChaque enfant a le droit de jouer, de grandir et de vivre dans un environnement favorable.

Le droit d’exprimer librement son opinion, de s’informer et d’être entendu
Chaque enfant a le droit d’exprimer librement ce qu’il pense. Ton avis doit être pris en compte dans toutes les affaires qui te concernent directement: à l’école, dans l’administration et dans les tribunaux. Tous les enfants ont le droit d’être informés de leurs droits et de les connaître. Chaque enfant a le droit de recevoir de l’information du monde entier par la radio, la TV, les journaux et les livres; il a aussi le droit de transmettre à d’autres ces informations.

Le droit de recevoir une éducation non-violenteChaque enfant a le droit d’être éduqué sans recours à des méthodes violentes.

Le droit à la protection contre l’exploitation économique et sexuelle
Aucun enfant ne devrait subir de mauvais traitements, être exploité ou négligé. Aucun enfant ne devrait être forcé à exécuter un travail qui lui fait du mal. Si tu subis des mauvais traitements, tu dois recevoir une protection et une aide.

Le droit d’être protégé en cas de guerre et de fuite
Un enfant contraint de quitter son pays a les mêmes droits que les autres enfants qui vivent dans son nouveau pays. Quand un enfant arrive sans être accompagné de ses parents ou de sa famille, il a droit à une protection et à un appui particuliers. Dans la mesure du possible, il faut essayer de lui faire retrouver sa famille.

       Le droit d’avoir un entourage familialChaque enfant a le droit de vivre avec sa mère et son père, même si ces derniers n’habitent pas ensemble. Les parents ont le droit d’être déchargés et soutenus.

Le droit à des soins particuliers en cas de handicapChaque enfant a le droit de vivre dans de bonnes conditions. Si tu es handicapé-e, tu as le droit de recevoir un soutien et une aide supplémentaires.




          L’UNICEF concentre ses efforts pour que
  • les enfants puissent aller à l’école
  • reçoivent des soins médicaux
  • puissent boire de l’eau potable
  • aient assez à manger
  • ne soient pas victimes d’exploitation et d’abus



 
  
Attention.  La cigarette tue!!!   


                                                       


LA CIGARETTE TUE CELA PROVOQUE DES CANCERS DES CRISES CARDIAQUES.
ALORS SI VOUS NE VOULEZ PAS MOURIR NE FUMEZ PAS!CELA NE VOUS APPORTE QUE DU MALHEUR !
En fumant, on inspire bien sûr de la nicotine, poison violent qui suffirait à rendre le tabac dangereux (injectée directement dans une veine, la dose de nicotine contenue dans une cigarette suffit pour tuer un homme)
Jeunes /Attention.  La cigarette tue!!
Mal de Terre   Hubert Reeves avec Frédéric Lenoir
    Notre planète va mal
 réchauffement climatiqueépuisement des ressources naturellespollutions des sols et de l'eau provoquées par les industries civiles et guerrières, disparité des richesses, malnutrition des hommes, taux d'extinction effarant des espèces vivantes, etc.
La situation est-elle vraiment dramatique ? Que penser des thèses qui contestent ce pessimisme ? À partir des données scientifiques les plus crédibles — et de leurs incertitudes —, Hubert Reeves dresse un bilan précis des menaces qui pèsent sur la planète.
Son diagnostic est alarmant si la vie sur Terre est robuste, c'est l'avenir de l'espèce humaine qui est en cause. Le sort de l'aventure humaine, entamée il y a des millions d'années, va-t-il se jouer en l'espace de quelques décennies ?
 

 
Notre avenir est entre nos mains. Il faut réagir, et vite, avant qu'il ne soit trop tard.
                                                    

L'eau : source de vie, attention au gaspillage!

 v.page 136 parcours
         
Résumé de "Le guide de l'eau"

Saviez-vous que 97 % de l'eau sur terre est salée ? Saviez-vous qu'un robinet qui goutte, c'est presque 100 litres d'eau gaspillée par jour ? Saviez-vous que les nitrates contenus dans l'eau passent dans les aliments et entraînent des maladies ? Le gaspillage et la pollution sont ici mis sur le banc des accusés. ... 


Le chêne et le roseau


Le Chêne un jour dit au Roseau :
" Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent, qui d’aventure
Fait rider la face de l’eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d’arrêter les rayons du soleil,
Brave l’effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n’auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l’orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l’Arbuste,
Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. " Comme il disait ces mots,
Du bout de l’horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L’Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu’il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts

La morale de cette fable est ici implicite : La Fontaine termine sur un fait. C’est au lecteur d’imaginer la morale.
La nature est écrite avec une majuscule, ce qui lui confère de la grandeur et du respect. Elle intervient du vers 25 à la fin, comme juge des deux discours précédents.
Désignée en métaphore (et en périphrase) comme « Le plus terrible des enfants », le vent parvient alors à déraciner le chêne. Le roseau ayant plié mais ne s’est pas rompu.
La Fontaine parle peu du roseau dans cette partie, mais celui-ci sort victorieux du combat. En revanche, il parle beaucoup du chêne : les deux derniers vers peuvent montrer la fatalité de la mort du chêne.
C’est une morale rare et insolite qui surprend.

Conclusion

Le chêne, puissant et imposant protecteur égocentrique se voit déraciné par le vent, sans avoir pour autant plié. De son côté, le roseau est resté debout, mais avec habileté, en courbant la tête.
La Fontaine arrive donc à inverser son dogme, sa thèse habituelle, en lui trouvant une exception qu’il exploite. « La loi du plus fort n’est pas toujours la meilleure » pourrait être la morale de cette fable.

  

                       
Jean de La Fontaine, au XVIIème, utilise ses fables moralisées pour dénoncer abus et états de la société. Son appartenance au milieu de la nature lui fournit de nombreuses idées - il a été maître de Eaux et Forêts -, et lui permet, avec une facilité étonnante de personnifier animaux et végétaux en vue de les rendre actuels à la société, de refléter les idées.
De plus, son expérience du protectorat de Fouquet, arrêté de force par Louis XIV, lui confère les possibilités d’énoncer et de traiter inlassablement de la "Loi du plus fort", d’où il puise la plus grande partie de ses idées.
Enfin, sa morale constitue un des piliers de ses fables, même quand celle-ci n’est explicitée.
Le caractère très austère de la fable Le chêne et le roseau vient du fait qu’elle ait été écrite dans le 1er livre, sa période de fable égayée n’intervenant qu’après.
La Fontaine nous entretient ici d’une fable à morale implicite.
Le Chêne et le Roseau font office de 2 personnages opposés, le fort face au faible. Mais ici, La Fontaine renverse les rôles et bafoue son dogme au profit d’une fin peu commune à ses vers. Le problème est alors de savoir comment Jean de La Fontaine réussit-il à controverser sa morale habituelle, au profit d’une morale toute opposée.



La Mort et le Bûcheron

1.  Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée,
2.  Sous le faix du fagot aussi bien que des ans
3.  Gémissant et courbé marchait à pas pesants,
4.  Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
5.  Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur,
6.  Il met bas son fagot, il songe à son malheur.
7.  Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ?
8.  En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
9.  Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
10. Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts,
11. Le créancier, et la corvée
12. Lui font d'un malheureux la peinture achevée.
13. Il appelle la mort, elle vient sans tarder,
14. Lui demande ce qu'il faut faire
15. C'est, dit-il, afin de m'aider
16. A recharger ce bois ; tu ne tarderas guère.
17. Le trépas vient tout guérir ;
18. Mais ne bougeons d'où nous sommes.
19. Plutôt souffrir que mourir,
20. C'est la devise des hommes.

Jean de la Fontaine - Les Fables

                                         Le pauvre bûcheron
                 Les pensées du bûcheron
                 Le bûcheron face à la Mort
                 La moralité de cette histoire

                 TU SERAS UN HOMME MON FILS
                                Réf:parcours p170


Voici le célèbre poème “If-” de Rudyard Kipling (1910) traduit de l'anglais par André Maurois (1918).
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ; 
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ; 
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ; 
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ; 
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ; 
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ; 
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
 
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

Ce poème, le plus connu de Rudyard Kipling n’en est que plus émouvant quand on sait qu’il l’a écrit pour son fils unique John, alors âgé de douze ans, en 1910 et que ce dernier périra en 1915 à sa première bataille lors de la guerre 1914-18, âgé d’à peine dix-sept ans. Drame culpabilisant pour l’auteur qui l’avait un peu “poussé” dans ce choix militaire .