Les conjonctions de coordination.
Mais, ou, et, donc, or, ni, car.
A ) LIEN SIMPLE
Constructions symétriques
| ||
Affirmative
|
et
| et...et.../ d'une part..., d'autre part.../ |
Négative
|
ni
| ni...:ni.../ d'une part ,...ne...pas..., d'autre part,...ne...pas.../ |
Alternative
|
ou
| ou...ou.../ soit...,soit.../ tantôt..., tantôt.../ |
Les conjonctions de coordination servent à relier
deux mots ou deux phrases entre elles.
On peut remplacer une conjonction de coordination par une autre conjonction de coordination mais alors on change le sens de la phrase !
- et indique qu'on ajoute une information
- ou indique que l'on doit faire un choix
- mais indique une restriction
- car annonce une explication/cause
- donc annonce une conséquence
- or indique une opposition
- ni s'utilise pour indiquer deux négations qui se suivent
Exemples
Le frère et la sœur sont en colonie de vacances.
Ils sont heureux mais leurs parents leur manquent.
Les moniteurs sont gentils car ils les consolent.
Ils leur demandent s'ils préfèrent rester au camp ou venir en promenade.
Ils ne veulent ni l'un ni l'autre.
Les moniteurs les laissent donc choisir ce qu'ils désirent faire.
Ils voulaient crier or malgré leurs bouches grandes ouvertes aucun son ne sortait.
circonstancielles introduites par si:
La condition est tout à fait réalisable. Le verbe de la principale est à l'indicatif.
Exemple: Si vous tournez à gauche, vous apercevrez l'hôtel de ville.
Exemple: Si je gagnais le tournoi de tennis, mon père m'offrirait une raquette neuve.
Exemple: Si j'étais le champion du monde, je vivrais aux Etats-Unis.
Dans les deux cas, le verbe de la principale est au conditionnel présent.
La condition ne s'est pas réalisée: c'est l'irréel du passé. Le verbe de la principale est au conditionnel passé.
Exemple: Si la banque nous avait accordé un prêt, nous aurions pu changer d'appartement.
. Les autres propositions subordonnées circonstancielles:
Elles sont introduites par d'autres conjonctions (ou locutions conjonctives) de subordination que si.
Le verbe est à l'indicatif, si la subordonnée de condition est introduite par suivant que...
Exemple: Selon qu'il trouvera ou non du travail, il cherchera un appartement.
Exemple: Au cas où il téléphonerait, demande-lui de rappeler.
Exemple: Il dînera avec nous, à moins qu'il (ne) soit retardé.

La concession dans le raisonnement
Parcours: p:150
Support: texte extrait de "la légende de l'homme à la cervelle d'or"Alphonse Daudet
Dans un raisonnement, faire une concession signifie accepter l’idée, le point de vue généralement admis ou celui de l’adversaire dans une certaine mesure. Réfuter signifie s’opposer à cette idée.
Niveaux de langue
|
Les moyens pour concéder
|
Les moyens pour réfuter
|
Langue courante
|
Oui, ce que vous dites est intéressant,
Oui, cela n’est pas faux
C’est vrai / bien sûr,
Cela paraît possible,
Vous avez (tu as) raison de dire
|
Mais……………
Cependant / pourtant / ….
Mais il faut tout de même remarquer que…
Mais comment se fait-il… ?
Mais si on réfléchit un peu, on est forcé de faire remarquer que…
|
Langue soutenue
|
S’il est vrai que…
Si l’on peut panser que…
Certes, votre point de vue ne manque pas d’intérêt
Assurément,
|
Il n’en reste pas ....que…
Il n’empêche que….
Pourtant, force est de constater que…
Cependant, je regrette de devoir vous dire que…
|
Langue familière
|
Bien sûr / oui
Tout ça est bien beau,
Alors là, tu m’excuseras,
|
Mais… / tu ne vois pas que…
Tout de même
|
Je m’exerce :
Réfute les points de vue suivants après avoir fait une concession :
a- Les collégiens d’aujourd’hui travaillent moins que ceux d’autrefois.
b- La publicité n’a aucune influence sur les jeunes enfants.
c- La vie dans les grandes villes ne procure que des avantages.
d- Les adolescents d’aujourd’hui sont moins responsables que ceux d’autrefois
Les propositions subordonnées
circonstancielles
circonstancielles
La condition par SI
1-Si j'ai de l'argent j'aiderai les démunis . a-J'aiderai les démunis si j'ai de l'argent.
2-Si j'avais de l'argent j'aiderais les démunis. b-J'aiderais les démunis si j'avais de l'argent.
3-Si j'avais eu de l'argent j'aurais aidé les démunis .c-J'aurais aidé les démunis si j'avais eu de l'argent
Pour exprimer une idée de condition ou d'hypothèse,il faut, et selon le contexte, respecter les règles des temps suivantes:
*Si + présent +futur. (ph.1-a)
Exemple: - Si j'ai le temps, je travaillerai dans le social .
*Si + imparfait +conditionnel présent . (ph.2-b)
Exemple: -Si les citoyens étaient solidaires,personne ne serait dans le besoin .
*Si + plus que parfait+Conditionnel passé .(ph.3-c)
Exemple: -Si l'homme avait été conscient,il n'aurait pas pollué la terre .
-N.B: -On peut changer l'ordre de la phrase de condition et le sens reste le même.(voir tableau).
-Exemple:
-Si vous venez au Maroc,je vous ferai visiter les médinas.
-Je vous ferai visiter les médinas si vous venez au Maroc .
-Remarques: -On peut aussi exprimer la condition avec:
*Si + présent + présent. -Si vous voulez ,je vous accompagne .
*Si + présent + impératif . -Si tu m'aimes ,écris-moi un poème!
-Attention: -La virgule est obligatoire lorsque le ' si ' est mis au début de
phrase et s'efface au milieu de la phrase .
-Conclusion: -Pour exprimer une idée de condition ou d'hypothèse,il est nécessaire de respecter l'emploi des temps suivants:
*Si+ présent + futur.
si + imparfait + conditionnel présent.
*Si + plus-que -parfait + conditionnel passé .
Exercice d'application : Mettez les verbes entre parenthèses
aux temps qui conviennent.
Inclusion Exclusion
Le terme « ou » (une conjonction de coordination) peutêtre :
- INCLUSIF, s'il peut être remplacé par « et »;
- EXCLUSIF, s'il peut être remplacé par « oubien » ;
- ÉQUIVALENT, s'il signifie « c'està dire ».
Elle ne sait plus quoi faire : garder l'enfant ou l'amener à l'orphelinat. exclusif
2. Le VIH, ou virus du sida, est à l'origine d'une maladie mortelle. équivalent
3. Les Indiens, ou Premiers Habitants de l'Amérique, étaient aussi dénommés péjorativement « Peaux-Rouges ». équivalent4. Les bananes, l'ananas ou le kiwi sont des fruits exotiques. inclusif
5. Le xénon, le néon ou le radon sont des gaz. inclusif
6. Ce film passera à la télévision ou au cinéma. inclusif 7. Tais-toi ou je te mets à la porte ! exclusif
8. La mère adoptive de Rémi ou « mère Barberin » était une femme très gentille. équivalent
9. La mandarine, les oranges ou les clémentines sont des agrumes. inclusif
10. Tu peux dormir ou regarder un film à la télévision. exclusif
2. Le VIH, ou virus du sida, est à l'origine d'une maladie mortelle. équivalent
3. Les Indiens, ou Premiers Habitants de l'Amérique, étaient aussi dénommés péjorativement « Peaux-Rouges ». équivalent4. Les bananes, l'ananas ou le kiwi sont des fruits exotiques. inclusif
5. Le xénon, le néon ou le radon sont des gaz. inclusif
6. Ce film passera à la télévision ou au cinéma. inclusif 7. Tais-toi ou je te mets à la porte ! exclusif
8. La mère adoptive de Rémi ou « mère Barberin » était une femme très gentille. équivalent
9. La mandarine, les oranges ou les clémentines sont des agrumes. inclusif
10. Tu peux dormir ou regarder un film à la télévision. exclusif
I Champ lexical
Voici une série de mots:
Périr-mort--mourir-disparition-assassiner-
funérailles- -triste.
A quel thème se rapporte ces termes?
→ Ces termes se rapportent au champ lexical de la mort.
Le champ lexical est l'ensemble des mots se rapportant au
même thème. Ces mots peuvent être de classes
grammaticales différentes (noms, verbes, adjectifs...)
L'étude des champs lexicaux permet de repérer les thèmes
contenus dans le texte, mais aussi de comprendre les
impressions (les sentiments) qui s'en dégagent.
Un mot a souvent plusieurs sens. On dit qu'il est polysémique.
L'ensemble des sens d'un mot forme son champ sémantique.
L'ensemble des sens d'un mot forme son champ sémantique.
Certains mots n'ont qu'un seul sens (théière, sur, Chine...).
D'autres mots sont polysémiques ; leur champ sémantique est étendu.
D'autres mots sont polysémiques ; leur champ sémantique est étendu.
Ex. : les sens du mot « souris »
Sens 1 : Le chat de la ferme fait la chasse aux souris (= petit mammifère).
Sens 2 : J'ai beaucoup de mal à utiliser ma souris (= souris d'ordinateur), je n'arrive pas à cliquer rapidement.
Sens 3 : Au restaurant j'ai mangé une délicieuse souris d'agneau (= morceau de viande).
Sens 1 : Le chat de la ferme fait la chasse aux souris (= petit mammifère).
Sens 2 : J'ai beaucoup de mal à utiliser ma souris (= souris d'ordinateur), je n'arrive pas à cliquer rapidement.
Sens 3 : Au restaurant j'ai mangé une délicieuse souris d'agneau (= morceau de viande).
Les dictionnaires donnent le champ sémantique des mots, c'est-à-dire leurs différents sens. Ainsi, certains mots seront définis sur une ligne ; d'autres, qui ont un champ sémantique développé verront leur définition s'étendre sur plusieurs colonnes.
les compléments circonstanciels
expriment les circonstances de l’action, temps, lieu,
manière, cause, conséquence, but, etc.
Le complément circonstanciel peut être :
peut être : le lieu
- un groupe nominal, ou un pronom, introduit le plus souvent par les prépositions : à, de, chez, dans, en, le long de, à côté de… : Les élèves jouent dans la cour et sortent de l’école…
- un adverbe : Les enfants jouent dehors.
- une proposition relative sans antécédent : Va où tu veux.
peut être : le temps
un groupe nominal introduit ou non par une préposition : Les hiboux dorment le jour. Je l’ai vu depuis trois jours.
Figures de style
L’hyperbole est une figure de style qui consiste à exprimer de façon exagérée une idée ou un sentiment. Elle est souvent utilisée pour produire une forte impression ou pour insister sur un point.
Exemples :
- Ses moindres actions lui semblent des miracles. (Molière)
- Je crois que je pourrais rester dix mille ans sans parler. (Jean-Paul Sartre)
Plusieurs procédés sont utilisés pour produire une hyperbole : la comparaison (irréaliste), la métaphore, l’emploi de mots excessifs, l’emploi abusif de superlatif, etc.
Exemples :
- Ton histoire est vieille comme le monde. (comparaison)
- Sa vie est un enfer. (métaphore)
- C’est un film absolument génial, hyperréaliste et complètement délirant. (mots excessifs)
- Elle est convaincue que son fils est plus intelligent, plus doué et plus cultivé que tous les jeunes de son âge. (superlatif abusif)
L’hyperbole est très employée dans la publicité, dans le journalisme et dans la langue courante. Son emploi très fréquent, voire abusif, peut amoindrir son effet. C’est ainsi que certaines hyperboles, complètement passées dans l’usage, ne sont plus perçues comme des formules d’exagération.
Exemples :
- Il est fort comme un bœuf. (pour Il est très fort.)
- Je suis mort de fatigue. (pour Je suis très fatigué.)
- Elle est trempée jusqu’aux os. (pour Elle est complètement mouillée.)
La métaphore est une figure de style qui consiste à établir une comparaison entre deux réalités, comparaison qui est fondée sur une analogie que l’on instaure entre les deux référents.
Contrairement à la comparaison proprement dite, la métaphore ne comporte aucun élément grammatical, par exemple comme, ainsi que, tel, semblable à, explicitant le rapport comparatif. La métaphore s’établit entre un terme comparé, celui qui fait l’objet de la comparaison, et un terme comparant, qui sert de point de comparaison. Grammaticalement, le terme comparant peut être en relation d’attribut ou d’apposition par rapport au terme comparé. Les deux noms peuvent aussi former un groupe nominal comportant un complément du nom.
Exemples :
- Cet homme d’affaires est un requin.
- Une mer de manifestants avait envahi la rue.
La métaphore peut également être implicite; le terme comparé est alors absent et sous-entendu. Dans les exemples qui suivent, Hugo compare la lune à une faucille d’or, et Baudelaire, l’enfance à un innocent paradis.
La métaphore: établit une assimilation entre deux termes. Comparé et comparant sont rassemblés dans un énoncé sans que le terme de comparaison soit exprimé. On parle de métaphore filée si elle se développe sur plusieurs termes, au long du texte.
Effet produit: Plus encore que la comparaison, la métaphore visualise de façon poétique une réalité perçue subjectivement
Ex: "La mer des céréales, roulante, profonde, sans bornes". (Zola, La Terre).
Avec la métaphore de la Beauce ("mer des céréales"), la description atteint une dimension épique. Les frontières de l'espace sont abolies
la comparaison
- Expression de la comparaison : un tel ... , comme, comparatifs ET superlatifs
- Comparatifs : plus... que, moins... que, autant de... que de..., aussi... que etc.
- Superlatifs : le plus, la moins, le moindre, les meilleures et
Une comparaison est construite selon un modèle très simple : on rapproche deux choses qui ont un point commun, c’est-à-dire une ressemblance. Ce rapprochement s’effectue à l’aide d’un mot de compa Je me sens comme un poisson dans l’eau.
Comparé = je / Comparant = un poisson dans l’eau / Outil de comparaison = comme / Motif = être à son aise, se sentir dans son élément.
Il ressemble à un oiseau tombé du nid
Comparé = il / comparant = un oiseau tombé du nid / Outil de comparaison = ressemble / Motif = innocence, surprise, candeur…
persuader = ame
ner quelqu'un à croire, à penser, à vouloir, à faire quelque chose, en jouant sur sa sensibilité, par voie de séduction.
argumenter en provoquant des émotions, en s'appuyant sur les sentiments. Il s'agit de faire appel à l'affectif du destinataire, à ses sentiments.
convaincre = amener quelqu'un à admettre une façon de penser ou de se conduire en lui exposant les raisons qu'il peut avoir de l'adopter
argumenter par le raisonnement. Il s'agit de faire appel à la logique du destinataire
Mme vingtras......l'enfant ....jules vallès
c'est lui, c'est mon enfant, mon fruit, cette joue est à moi ....
André Gide
Tu dois écrire la lettre à ta grand mère...
Exercices et jeux éducatifs de français, testez vos connaissances en français, jeux en ligne de grammaire, de conjugaison, d'orthographe, de vocabulaire, ...
Bonne découverte !
Le style indirect
Le style indirect est employé pour rapporter des paroles. Ce rapport nécessite quelques transformations grammaticales.
Les modifications de temps dans le style indirect, les autres ne changent pas.
Le verbe introducteur au passé
Présent => imparfait | Il m'a dit: 'je vais bien'. | Il m'a dit qu'il allait bien |
Futur => conditionnel simple | Il m'a dit: 'je téléphonerai' | Il m'a dit qu'il téléphonerait |
Futur antérieur => Conditionnel passé | Il m'a dit:' nous aurons terminé la chambre avant de venir.' | Il m'a dit qu'ils auraient terminé la chambre avant de venir. |
Passé composé => Plus que parfait | Il m'a dit:'J'ai tout vendu' | Il m'a dit qu'il avait tout vendu |
Les modifications des marqueurs de temps dans le style indirect. En gardant toujours les concordances de temps précédentes. Ces changements sont utiles dans les narrations.
Aujourd'hui => Ce jour-là | Lucie pensait :' Je vais faire les courses aujourd'hui' | Lucie pensait qu'elle allait faire les courses ce jour-là |
Hier => La veille | Le commerçant lui a dit: 'J'ai été livré hier' | Le commerçant lui a dit qu'il avait été livré la veille. |
Demain => Le lendemain | Mais il a ajouté : 'votre commande n'arrivera que demain'. | Mais il a ajouté que sa commande n'arriverait que le lendemain. |
(jour) prochain => Le (jour) suivant | Il a terminé par: 'j'espère qu'elle n'arrivera pas que mardi prochain'! | Il a terminé en lui disant qu'il espérait qu'elle n'arriverait pas le mardi suivant. |
Les modifications des pronoms dans le style indirect en gardant toujours les concordances de temps précédentes. Vous voyez qu'il faut être logique avec la situation.
Il/elle m'a dit : 'Je suis là' | Il m'a dit qu' il/elle était là |
Il m'a dit : 'Tu viendras aussi!' | Il m'a dit que je viendrais aussi. |
Il m'a dit: ' Vous viendrez!' | Il m'a dit que nous viendrions. |
Il m'a dit ' Nous serons là' 'On sera là'! | Il m'a dit qu'ils seraient là. |
Les modifications des possessifs dans le style indirect en gardant toujours les concordances de temps précédentes. Là aussi, il faut s'adapter à la logique de la situation.
Il m'a dit: ' Je n'ai plus votre livre'. | Il m'a dit qu'il n'avait plus mon livre |
Il m'a dit: ' Je n'ai plus vos livres'. | Il m'a dit qu'il n'avait plus nos/mes livres |
Il m'a dit: ' Je suis dans ma voiture'. | Il m'a dit qu'il était dans sa voiture. |
Il m'a dit :'Je vais régler votre problème' | Il m'a dit qu'il règlerait notre/mon problème |
Il m'a dit: Ce pull est à toi'. | Il m'a dit que ce pull était le mien. |
Il m'a dit: 'Ce chat n'est pas à moi' | Il m'a dit que ce chat n'était pas à lui. |
Autres modifications :
Est-ce que => si s'(avec il) | Je lui ai demandé: 'Est-ce que tu viendras?' | Je lui ai demandé s' il viendrait |
Qu'est-ce que / que => Ce que | Il m'a demandé ' Qu'est-ce que tu fais?' | Il m'a demandé ce que je faisais. |
Qu'est-ce qui / qui => Ce que | Il m'a demandé ' Qui est-ce qui est volontaire'? | Il m'a demandé qui était volontaire. |
Qu'est-ce qui => Ce qui | Il m'a demandé ' Qu'est-ce qui te fait plaisir?' | Il m'a demandé ce qui me faisait plaisir. |
Les questions inversées =>si | Il lui dit; 'Croyez-vous qu'elle viendra?' | Il lui a demandé s'il croyait qu'elle viendrait. |
Les questions directes ne commençant pas par 'est-ce que' => gardent le pronom interrogatif | Il me demande ' Depuis quand dors-tu?' 'Où vas-tu'? ... | Il me demande depuis quand je dors. Il me demande où je vais |
L'impératif => De+ infinitif | Il lui a dit 'Pars!' | Il lui a dit de partir. |
/exercice-francais-2/exercice-francais-15841.php
Comment féliciter / souhaiter quelque chose à quelqu’un
Félicitations!
Toutes mes félicitations! Tous mes compliements!
Je vous félicite.
Bravo!
Je suis content(e) pour toi.
Chapeau! (exprime aussi l’admiration)
Pour un mariage, des fiançailles:
Tous mes vœux de bonheur!Tous mes compliments!
Félicitations!
Toutes mes félicitations! Tous mes compliements!
Je vous félicite.
Bravo!
Je suis content(e) pour toi.
Chapeau! (exprime aussi l’admiration)
Pour un mariage, des fiançailles:
Tous mes vœux de bonheur!Tous mes compliments!
S'exprimer avec respect et politesse
Une fille à sa mère:
" S'il te plaît maman, veux-tu m'emmener à la fête? "
- Qui parle à qui? Au sujet de quoi?
Une fille parle à sa mère au sujet de la fête.
- Comment la fille s'adresse-t-elle à sa mère?
avec politesse.
- Relève l'expression de politesse employée dans cet énoncé.
→ S'il te plaît
Je retiens
Pour s'adresser avec politesse à un responsable, à un inconnu , à une personne qu'on respecte, on
emploie:
- le "vous" de politesse.
- les titres d'honneur:
Majesté, Votre majesté, quand on parle à un roi.
Atesse, Votre altesse, quand on parle à un prince.
Monsieur le Président, quand on parle au président d'un pays
Excellence, quand on parle à un ambassadeur par exemple.
Votre honneur, quand on parle à un juge.
Maître, quand on parle à un avocat.
Monsieur le doyen
Madame
Monsieur...
Quand on demande à quelqu'un qu'on respecte de faire quelque chose, on emploie des expressions telles que:
Veuillez......, Voudriez-vous........., S'il vous plaît.......
Les pronoms relatifs.
I. Qu'est-ce qu'un pronom relatif ?
La fenêtre que je viens d'ouvrir donne sur la cour.
Le garçon qui mange à cette table est notre invité.
La fillette dont je vous parle est la fille de ma sœur.
Qui - que - dont sont des pronoms relatifs. Un pronom relatif représente et remplace son antécédent placé généralement devant lui. Il prend le genre et la personne de cet antécédent. Un pronom relatif introduit une proposition qui sert de complément à ce nom (ou pronom). Cette proposition s'appelle « proposition subordonnée relative ».
|
III. Les pronoms relatifs invariables.
1. QUI - QUE .
Examinons :
Le cheval qui se trouve dans cette prairie, appartient à mon oncle.
|
Le pronom relatif « qui » s'emploie comme sujet, en parlant des personnes, des animaux ou des choses.
|
L'enfant à qui tu as donné ce livre en est tout heureux.
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Qui peut être également complément d'objet indirect. Dans ce cas, il est précédé d'une préposition et ne remplace que des personnes.
|
La pomme que tu manges vient directement du verger.
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Le pronom relatif « que » est complément d'objet direct . Il remplace des personnes, des animaux ou des choses.
|
DONT.
Examinons :
Voici l'ami dont je vous ai parlé.
Je vous présente mon travail dont je suis fier.
Le pronom relatif « dont » peut avoir différentes fonctions. Il remplace des personnes, des animaux ou des choses.
|
Je vis une maison dont les murs tombaient en ruines.
|
Il peut être complément du nom (les murs de la maison),
|
Cette jolie table dont je t'ai parlé est à vendre.
|
ou complément d'objet indirect (je t'ai parlé de cette jolie table)
|
Où.
Examinons :
L'endroit où je me trouve est ombragé.
Le pays où je vis est le plus beau !
|
Le plus souvent, on emploie le pronom relatif « où » pour remplacer « lequel précédé d'une préposition ». Ce pronom relatif est toujours complément circonstanciel de lieu ou de temps.
|
Exercice : Joignez les deux propositions par le pronom relatif adéquat.
Terminez les phrases avec un point final.
Terminez les phrases avec un point final.
langue et communication - Objectif: se situer localiser dans l'espace
| |
Je retiens
Dans un texte, on peut recourir à différentes expressions pour se situer et situer dans le temps et l'espace des personnes ou les objets dont on parle.
Exemple:
- dans le temps: Depuis que je vous ai quitté samedi dernier, il y a une semaine aujourd'hui…
- dans l'espace. Je suis installé à l'hôtel safir, à la chambre 255 au deuxième étages.
Remarque : Certaines expressions peuvent êtres utilisées aussi bien pour la précision des situations dans le temps que dans l'espace.
Exemple. Je réside à un quart d'heure du centre- ville.
· Par convention, l'émetteur d'une lettre se situe: les indications du lieu et de la date qui figurent en haut et à droite servent à déterminer le lieu et le moment de l'énonciation.
Je retiens
· Localiser une personne ou une chose dans l'espace, c'est déterminer sa position par rapport à un ou à des repères spatiaux fixes ou par rapport à une autre personne ou à un objet.
· la localisation dans l'espace d'une personne ou d'une chose s'effectue, en général, par l'emploi d'adverbes ou de locutions adverbiales de lieu, devant, dernière, en face de, sur , sous, au nord, au sud, à l'est, à l'ouest de , au pied, au sonnet, au bord de, à l'intérieur de, à l'extérieur de, au milieu de, au- dessus de, au dessous de, prés de, loin de, etc.
Des adverbes ou des locutions adverbiales servant à montrer peuvent être également employés, ici, là, là-haut, là- dessus, là bas, là-dessous, etc
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Ces fleurs sont belles.
Il ressemble à son frère.
La petite fille mange une glace.
Les élèves sortent calmement.
Pour désigner un verbe, on utilise son infinitif.
Exemples :
Ces fleurs sont belles. -> être
Il ressemble à son frère. -> ressembler
La petite fille mange une glace. -> manger
Les élèves sortent calmement. -> sortir
- Quand utiliser l'imparfait de l'indicatif ?
L'imparfait
de l'indicatif est un temps du passé. Il est utilisé dans un récit pour
décrire une action qui a duré, une action qui s'est répétée, une
habitude...
- Comment conjuguer les verbes à l'imparfait de l'indicatif ?
À l'imparfait, tous les verbes se terminent par :
-ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient
Exemples :
AIMER
| FINIR | PRENDRE |
j'aimais
tu aimais
il aimait
nous aimions
vous aimiez
ils aimaient
|
je finissais
tu finissais
il finissait
nous finissions
vous finissiez
ils finissaient
|
je prenais
tu prenais
il prenait
nous prenions
vous preniez
ils prenaient
|
Le futur simple
- Quand utiliser le futur simple de l'indicatif ?
Le futur simple de l'indicatif est un temps du futur. Il s'emploie pour indiquer une action qui ne s'est pas encore déroulée.
- Comment conjuguer les verbes au futur simple de l'indicatif ?
Au futur simple de l'indicatif, les verbes du 1er et du 2ème groupe gardent leur infinitif (sauf les verbes et -yer) et on ajoute les terminaisons :
-ai, -as, -a , -ons, -ez, -ont
Exemples :
AIMER
| FINIR |
j'aimerai
tu aimeras
il aimera
nous aimerons
vous aimerez
ils aimeront
|
je finirai
tu finiras
il finira
nous finirons
vous finirez
ils finiront
|
...
Le plus-que-parfait
- Quand utiliser le plus-que-parfait de l'indicatif ?
Le
plus-que-parfait est un temps du passé. On utilise le
plus-que-parfait quand on veut indiquer qu’une action passée s’est
déroulée avant une autre action passée.
Exemple :
Nous
| étions partis | quand vous | êtes arrivés. | |
plus-que-parfait
|
passé composé
|
- Comment conjuguer les verbes au plus-que-parfait de l'indicatif ?
Comme
le passé composé, il est formé à l’aide des auxiliaires êtres et avoir,
mais à l’imparfait, et du participe passé du verbe conjugué.
Exemples :
j’avais pris (prendre) – nous étions parti(e)s (partir)
Les accords des participes passés avec les auxiliaires se font comme pour le passé composé.
Exemples :
AIMER | FINIR | SAVOIR | VENIR |
j'avais aimé
tu avais aimé
il avait aimé
nous avions aimé
vous aviez aimé
ils avaient aimé
|
j'avais fini
tu avais fini
il avait fini
nous avions fini
vous aviez fini
ils avaient fini
|
j'avais su
tu avais su
il avait su
nous avions su
vous aviez su
ils avaient su
|
j'étais venu(e)
tu étais venu(e)
il était venu
nous étions venu(e)s
vous étiez venu(e)s
ils étaient venus
|
être
| avoir | |
je serais
tu serais
il serait
nous serions
vous seriez
ils seraient
|
j'aurais
tu aurais
il aurait
nous aurions
vous auriez
ils auraient
|
être
| avoir | |
j'aurais été
tu aurais été
il aurait été
nous aurions été
vous auriez été
ils auraient été
|
j'aurais eu
tu aurais eu
il aurait eu
nous aurions eu
vous auriez eu
ils auraient eu
|
Types et genres de textes
Le tableau ci-dessous donne un aperçu des notions importantes qui permettent de reconnaître les différents types de textes ainsi que les genres qui leur sont apparentés.
Fonction(s) | Types de texte | Structures | Genres apparentés |
Raconter | Texte à dominante narrative | - Raconte une intrigue avec des personnages. - Cadre spatiotemporel. - Schéma narratif et schéma actantiel. - Système temporel de narration. - Narrateur, narration et point de vue narratif. | Conte, roman, nouvelle, mythe, fable, légende, épopée, (auto)biographie romancée, journal intime, … |
Informer, expliquer | Texte à dominante informative ou explicative | - Rapporte des faits avec un vocabulaire précis. - Organisateurs textuels logiques. - Effort d’objectivité et de neutralité. - Effacement de l’auteur. | Article de presse, dictionnaire, encyclopédie, (auto)biographie savante, … |
Décrire | Texte à dominante descriptive | - Mention de détails pour mieux représenter. - Verbes de perception. - Figures de style (comparaison, métaphore, …). | (Auto)portrait, description |
Convaincre | Texte à dominante argumentative | - Thèse, arguments et exemples. - Organisateurs textuels. - Langage manifestant la volonté de convaincre. | Publicité, dissertation, critique, essai, plaidoyer, réquisitoire, … |
Faire agir, enjoindre | Texte à dominante injonctive | - Mode impératif ou infinitif, s’adresse au lecteur. - Parfois accompagné de schémas. - Phrases courtes et ordonnées logiquement. | Mode d’emploi, recette, règlement, consigne, … |
Exprimer des sentiments, jouer avec la langue | Texte à dominante poétique | - Strophes et vers ou en prose. - Formes fixes (sonnet, ballade, chanson, …). - Champs lexicaux. - Figures de style. - « De la musique avant toute chose » (Verlaine). | Poème (et ses nombreuses formes possibles), chanson, … |
Echanger, rapporter des paroles | Texte à dominante dialoguée | - Ponctuation du discours ( : « » – … ). - Formes de discours (direct, indirect, narré). - Présence et alternance d’interlocuteurs. | Dialogue (de roman, de film, de théâtre), débat, interview, … |
Remarques :
- Un texte peut à la fois être narratif et informatif (le roman historique, par exemple). Cependant, si la fonction principale du texte est de raconter, on parlera alors de texte à dominante narrative. On parle donc de texte à dominante narrative, informative, argumentative, etc., selon la fonction dominante.
- Les genres se redéfinissent constamment d’après la production et la tradition d’une époque, suivant les œuvres considérées comme références.
- Un genre n’est systématiquement relié à un seul type. Par exemple, on peut retrouver du texte dialogué et descriptif dans un roman
Mots de liaison
Relation logique | Connecteurs (articulations) logiques / mots de liaison |
---|---|
Addition ou gradation |
et,
de plus, en outre, par ailleurs, surtout, puis, d’abord, ensuite,
enfin, d’une part, d’autre part, non seulement … mais encore, voire, de
surcroît, d’ailleurs, avec, en plus de, outre, quant à, ou, outre que,
sans compter que …..
|
Classer |
puis, premièrement…, ensuite, d’une part … d’autre part, non seulement … mais encore, avant tout, d’abord …..
|
Restriction ou opposition |
mais,
cependant, en revanche, or, toutefois, pourtant, au contraire,
néanmoins, malgré, en dépit de, sauf, hormis, excepté, tandis que,
pendant que, alors que, tant + adverbe + adjectif + que, tout que, loin
que, bien que, quoique, sans que, si … que, quel que + verbe être + non
…..
|
Cause |
car,
parce que, par, grâce à, en effet, en raison de, du fait que, dans la
mesure où, à cause de, faute de, puisque, sous prétexte que, d’autant
plus que, comme, étant donné que, vu que, non que …..
|
Indiquer une conséquence |
ainsi,
c’est pourquoi que, en conséquence, par suite, de là, dès lors, par
conséquent, aussi, de manière à, de façon à, si bien que, de sorte que,
tellement que, au point … que, de manière que, de façon que, tant … que,
si … que, à tel point que, trop pour que, que, assez pour que …..
|
Condition ou supposition ou hypothèse |
si,
peut-être, probablement, sans doute, éventuellement, à condition de,
avec, en cas de, pour que, suivant que, selon (+ règle de « si »), à
supposer que, à moins que, à condition que, en admettant que, pour peu
que, au cas où, dans l’hypothèse où, quand bien même, quand même, pourvu
que….
|
Comparaison ou équivalence ou parallèle |
ou,
de même, ainsi, également, à la façon de, à l’image de, contrairement
à, conformément à, comme, de même que, ainsi que / aussi … que, autant …
que, tel … que, plus … que, plutôt … que, moins … que…..
|
But |
pour, dans le but de, afin de, pour que, afin que, de crainte que, de peur que…..
|
Indiquer une alternative |
ou, autrement, sinon, soit … soit, ou … ou…..
|
Expliciter | c’est-à-dire, en effet, en d’autres termes….. |
Illustrer | par exemple, c’est ainsi que, comme, c’est le cas de….. |
Conclure (utilisé surtout pour la conclusion d’une production écrite) |
au
total, tout compte fait, tout bien considéré, en somme, en conclusion,
finalement, somme toute, en peu de mots, à tout prendre, en définitive,
après tout, en dernière analyse, en dernier lieu, à la fin, au terme de
l’analyse, au fond, pour conclure, en bref, en guise de conclusion…..
|
pour le plaisir de ma vue
pour le plaisir de mon odorat
pour le plaisir de mon ouïe
pour le plaisir d'y toucher
pour le plaisir d'y gouter
Merci Louis-Philippe de partager
cette comptine avec nous.
L’œil est l’organe de la vue.
L’oreille est l’organe de l’ouïe.
La langue est l’organe du goût.
La peau est l’organe du toucher.
Le nez est l’organe de l’ odorat.
exercice d'application
Le PRÉSENT du CONDITIONNEL |
Le présent du conditionnel est utilisé pour exprimer une éventualité.
On le forme en utilisant le radical du verbe au futur simple auquel on ajoute la terminaison du verbe avoir à l’imparfait.
-ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient
Être
|
avoir
|
je serais
|
j’aurais
|
tu serais
|
tu aurais
|
il serait
|
il aurait
|
nous serions
|
nous aurions
|
vous seriez
|
vous auriez
|
ils seraient
|
ils auraient
|
aimer
|
finir
|
j’aimerais
|
je finirais
|
tu aimerais
|
tu finirais
|
il aimerait
|
il finirait
|
nous aimerions
|
nous finirions
|
vous aimeriez
|
vous finiriez
|
ils aimeraient
|
ils finiraient
|
prendre
|
partir
|
je prendrais
|
je partirais
|
tu prendrais
|
tu partirais
|
elle prendrait
|
elle partirait
|
nous prendrions
|
nous partirions
|
vous prendriez
|
vous partiriez
|
ils prendraient
|
ils partiraient
|
Le FUTUR ANTÉRIEUR |
Le futur antérieur est un temps composé de l’indicatif.
Il se forme avec les auxiliaires être et avoir au futur simple et le participe passé des verbes conjugués.
Être
|
avoir
|
j’aurai été
|
j’aurai eu
|
tu auras été
|
tu auras eu
|
il aura été
|
il aura eu
|
nous aurons été
|
nous aurons eu
|
vous aurez été
|
vous aurez eu
|
ils auront été
|
ils auront eu
|
aimer
|
finir
|
j’aurai aimé
|
j’aurai fini
|
tu auras aimé
|
tu auras fini
|
il aura aimé
|
il aura fini
|
nous aurons aimé
|
nous aurons fini
|
vous aurez aimé
|
vous aurez fini
|
ils auront aimé
|
ils auront fini
|
Les accords des participes passés avec les auxiliaires se font comme pour le passé composé.
prendre
|
partir
|
j’aurai pris
|
je serai parti(e)
|
tu auras pris
|
tu seras parti(e)
|
elle aura pris
|
elle sera partie
|
nous aurons pris
|
nous serons parti(e)s
|
vous aurez pris
|
vous serez parti(e)s
|
ils auront pris
|
ils seront partis
|
Le PASSÉ ANTÉRIEUR |
Le passé antérieur est un temps peu fréquent. On le rencontre généralement en littérature.
Il se forme avec les auxiliaires être et avoir au passé simple et le participe passé des verbes conjugués.
Être
|
avoir
|
j’eus été
|
j’eus eu
|
tu eus été
|
tu eus eu
|
il eut été
|
il eut eu
|
nous eûmes été
|
nous eûmes eu
|
vous eûtes été
|
vous eûtes eu
|
ils eurent été
|
ils eurent eu
|
aimer
|
finir
|
j’eus aimé
|
j’eus fini
|
tu eus aimé
|
tu eus fini
|
il eut aimé
|
il eut fini
|
nous eûmes aimé
|
nous eûmes fini
|
vous eûtes aimé
|
vous eûtes fini
|
ils eurent aimé
|
ils eurent fini
|
Les accords des participes passés avec les auxiliaires se font comme pour le passé composé.
prendre
|
partir
|
j’eus pris
|
je fus parti(e)
|
tu eus pris
|
tu fus parti(e)
|
elle eut pris
|
elle fut partie
|
nous eûmes pris
|
nous fûmes parti(e)s
|
vous eûtes pris
|
vous fûtes parti(e)s
|
ils eurent pris
|
ils furent partis
|
L’IMPÉRATIF |
L’impératif est utilisé pour exprimer un ordre ou une interdiction.
Il ne se conjugue qu’à 3 personnes : 2ème personne du singulier, 1ère et 2ème personnes du pluriel.
Le sujet n’est pas exprimé.
Le présent
Être
|
avoir
|
aimer
|
sois
|
aie
|
aime
|
soyons
|
ayons
|
aimons
|
soyez
|
ayez
|
aimez
|
finir
|
prendre
|
partir
|
finis
|
prends
|
pars
|
finissons
|
prenez
|
partez
|
finissez
|
prenons
|
partons
|
Le passé
Être
|
avoir
|
aimer
|
aie été
|
aie eu
|
aie aimé
|
ayons été
|
ayons eu
|
ayons aimé
|
ayez été
|
ayez eu
|
ayez aimé
|
finir
|
prendre
|
partir
|
aie fini
|
aie pris
|
sois parti(e)
|
ayons fini
|
ayons pris
|
soyons parti(e)s
|
ayez fini
|
ayez pris
|
soyez parti(e)s
|
Le PRÉSENT du CONDITIONNEL |
Le présent du conditionnel est utilisé pour exprimer une éventualité.
On le forme en utilisant le radical du verbe au futur simple auquel on ajoute la terminaison du verbe avoir à l’imparfait.
-ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient
Être
|
avoir
|
je serais
|
j’aurais
|
tu serais
|
tu aurais
|
il serait
|
il aurait
|
nous serions
|
nous aurions
|
vous seriez
|
vous auriez
|
ils seraient
|
ils auraient
|
aimer
|
finir
|
j’aimerais
|
je finirais
|
tu aimerais
|
tu finirais
|
il aimerait
|
il finirait
|
nous aimerions
|
nous finirions
|
vous aimeriez
|
vous finiriez
|
ils aimeraient
|
ils finiraient
|
prendre
|
partir
|
je prendrais
|
je partirais
|
tu prendrais
|
tu partirais
|
elle prendrait
|
elle partirait
|
nous prendrions
|
nous partirions
|
vous prendriez
|
vous partiriez
|
ils prendraient
|
ils partiraient
|
La complétive par que
la complétive infinitive
Il viendra. Je le sais.
→ Je sais qu'il viendra.
Tu réussiras. Je le souhaite.
→ Je souhaite que tu réussisses.
- La complétive par que complète le verbe.
- Verbes introduisant une complétive à l'indicatif:
dire, croire, penser, savoir, être sûr, affirmer,
annoncer, promettre, constater...
- Verbes introduisant une complétive au subjonctif:
souhaiter, désirer, vouloir, douter, regretter, craindre,
demander, être heureux,ne pas penser, il faut,
il est nécessaire...
Je suis capable de réussir. Je le crois.
→ Je crois être capable de réussir.
Il obtiendra un emploi. Il le souhaite.
→ Il souhaite obtenir un emploi.
La complétive est infinitive quand les deux sujets sont
identiques et désignent la même personne.
Exercices
a) Transforme ces phrases de façon à obtenir une complétive
par que.
- Vous partirez. Je le veux.
- Tu passeras de bonnes vacances à la campagne. Je le pense.
- Tu viendras toujours à l'heure. Je l'exige.
- On m'a volé. Je le crois.
b) Relie ces phrases de façon à obtenir une complétive
infinitive.
- Elle se rendra à la mecque. Elle le pense.
- Revenez à la maison. Votre père vous l'ordonne.
- Les ouvriers seront augmentés. Ils l'espèrent.
- Mon frère achètera une belle voiture. Il le croit.
c) Ecris les verbes (...) au mode et aux temps qui conviennent.
- J'espère que tu (avoir) le temps de passer chez ta tante.
- Il est possible qu'il (pleuvoir).
- La radio annonce qu'un dangereux criminel (être) arrêté.
- Je ne crois pas qu'il (venir).
- C'est dommage que tu (partir) tout de suite.
- Je suis sûr que tu (être) heureuse.
Réponse: v.http://dfrancais.voila.net/completive.html
Comment exprimer l’accord / le désaccord
L’accord total:
Exactement.
(C’est) exact.
Effectivement.
Bien sûr.
Bien entendu.
Je suis d’accord.
C’est incontestable / vrai / exact.
Je suis heureux de vous l’entendre dire.
Sans aucun doute.
Vous avez (tout à fait) raison.
Je suis tout à fait de votre avis.
Absolument.
Ça, c’est vrai.
Et comment!
C’est sûr / certain!
Je te l’avais dit!L’accord faible:Sûrement.
C’est (bien) possible.
Peut-être (bien).
Si vous voulez.
Sans doute.
En principe.
Admettons.
Je veux bien.
On peut dire ça.
Ça se peut.
Si tu le dis.
Pourquoi pas!
Oui, mais …Le désaccord total:(Non …) c’est faux.
(Non …) ce n’est pas vrai.
(Non …) je ne suis pas d’accord!
(Non …) absolument pas!
(Non …) pas du tout.
(Non …) en aucun cas.
Vous vous moquez de moi!
Tu plaisantes!
Tu rigoles!
Tu te fiches de moi?
Ça (ne) va pas, non?
Je ne suis absolument pas de votre avis.
Sûr que non.
Tu te (fiches, fous) du monde / de moi.
Tu parles?
Ça, alors!
La complétive infinitive
La complétive infinitive est toujours en position de complément d'objet direct. Son verbe, par définition, est un infinitif.Dans les constructions du type "Pierre réussir à son examen, cela m'étonnerait", on admettra que l'infinitive est en apposition au sujet "cela".
Souvenez-vous que la présence d'un sujet propre est une condition indispensable pour constituer une proposition infinitive. Il ne faut pas confondre un infinitif complément d'objet direct avec l'infinitif, base d'une proposition :
Il espère réussir. Un seul sujet, une seule propositionLe sujet de l' infinitif doit être un mot autre que le sujet du verbe principal.
J'entends les oiseaux chanter. Deux sujets, deux propositions
On trouve régulièrement des complétives infinitives après les verbes de sensation : "sentir, écouter, voir, entendre, percevoir...".
Le sujet de l'infinitive est souvent inversé (On entendit mugir la sirène). Lorsque le sujet est un pronom personnel ou interrogatif, il se trouve même avant le verbe qui gouverne l'infinitive (Je les entends chanter dans le jardin).
Le sujet de l'infinitive est souvent omis (J'entends jouer de la musique = j'entends "quelqu'un" jouer de la musique).
Complétive par que
Il viendra. Je le sais.
→ Je sais qu'il viendra.
Tu réussiras. Je le souhaite.
→ Je souhaite que tu réussisses.
Je retiens
- La complétive par que complète le verbe.
- Verbes introduisant une complétive à l'indicatif:
dire, croire, penser, savoir, être sûr, affirmer,
annoncer, promettre, constater...
- Verbes introduisant une complétive au subjonctif:
souhaiter, désirer, vouloir, douter, regretter, craindre,
demander, être heureux,ne pas penser, il faut,
il est nécessaire...
Je suis capable de réussir. Je le crois.
→ Je crois être capable de réussir.
Il obtiendra un emploi. Il le souhaite.
→ Il souhaite obtenir un emploi.
Je retiens
La complétive est infinitive quand les deux sujets sont
identiques et désignent la même personne.
--------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercices
a) Transforme ces phrases de façon à obtenir une complétive
par que.
- Vous partirez. Je le veux.
- Tu passeras de bonnes vacances à la campagne. Je le pense.
- Tu viendras toujours à l'heure. Je l'exige.
- On m'a volé. Je le crois.
b) Relie ces phrases de façon à obtenir une complétive
infinitive.
- Elle se rendra à la mecque. Elle le pense.
- Revenez à la maison. Votre père vous l'ordonne.
- Les ouvriers seront augmentés. Ils l'espèrent.
- Mon frère achètera une belle voiture. Il le croit.
c) Ecris les verbes (...) au mode et aux temps qui conviennent.
- J'espère que tu (avoir) le temps de passer chez ta tante.
- Il est possible qu'il (pleuvoir).
- La radio annonce qu'un dangereux criminel (être) arrêté.
- Je ne crois pas qu'il (venir).
- C'est dommage que tu (partir) tout de suite.
- Je suis sûr que tu (être) heureuse.
Correction
a)
- Je veux que vous partiez.
- Je pense que tu passeras de bonnes vacances à la campagne.
- J'exige que tu viennes toujours à l'heure.
- Je crois qu'on m'a volé.
b)
- Elle pense se rendre à la mecque.
- Votre père vous ordonne de revenir à la maison.
- Les ouvriers espèrent être augmentés.
- Mon frère croit acheter une belle voiture.
c)
- J'espère que tu auras le temps de passer chez ta tante.
- Il est possible qu'il pleuve.
- La radio annonce qu'un dangereux criminel a été arrêté.
- Je ne crois pas qu'il vienne.
- C'est dommage que tu partes tout de suite.
- Je suis sûr que tu seras heureuse.
Il existe en français une gradation descendante entre trois principaux registres de langue :
- Registre soutenu : J'ignore ce qu'il est advenu.
- Registre courant : Je ne sais pas ce qui s'est passé.
- Registre familier : J'sais pas c'qu'y a eu.
Le registre soutenu est surtout employé à l’écrit, notamment dans la lettre officielle et dans le texte littéraire. Le vocabulaire est recherché et les règles prescrites par la grammaire normative sont parfaitement respectées.
Le registre courant est employé avec un interlocuteur que l’on ne connait pas intimement, avec lequel on a une certaine distance. Le vocabulaire est usuel et les règles prescrites par la grammaire normative sont habituellement respectées.
Le registre familier est employé avec des proches, des intimes. Le vocabulaire est relâché, il peut être abrégé. Toutes les syllabes ne sont pas nécessairement prononcées. Les règles de la grammaire normative ne sont pas systématiquement respectées.
Les niveaux de langue (ou registres de langue)
NIVEAU FAMILIER | NIVEAU COURANT | NIVEAU SOUTENU | |
Type de lexique | Vocabulaire de la vie quotidienne, termes familiers, parfois argotiques. Le registre familier est celui d’une parole spontanée (modèle oral) ; il dépend par ailleurs de la connaissance de la langue du locuteur. | Vocabulaire usuel, absence de termes recherchés ou spécialisés. | Vocabulaire riche, recherché, voire rare. Le registre soutenu n’est pas spontané (modèle écrit). |
Syntaxe | Ruptures de constructions, répétitions, ellipses, suppression du ne discordantiel dans la négation. | Les règles de la grammaire sont respectées, utilisation des temps simples de l’indicatif,passé composé, plus-que-parfait, subjonctif présent. | Les règles sont respectées, les constructions sont complexes et la concordance des temps est respectée. |
Figures de style | Hyperboles, périphrases, expressions toutes faites. | Ton neutre, effets de style limités. | Figures de style, recherches d’effets. |
Que peut révéler ce registre de langue ? | Milieu populaire, l’interlocuteur est un ami ou de la famille, jeu sur le langage. | Échange neutre, dans des circonstances quotidiennes. | Milieu socioculturel élevé, déférence, politesse du locuteur. |