Pages

La nouvelle policière 3ème année semestre 2 année 2020


     

 Semestre 2  Séquence 3  
                                                                                                                                                                                      Mme Oujidi




 Le récit policier : la nouvelle , le roman 



Lecture:  La nouvelle policière  



La Nuit des vampires
de Johan ELTCHE
 
          Dans la voiture du père Alfred sur la route de Combrit, une nuit de pleine lune.
          - Dis moi cette nuit est sombre , on ne voit pas la route , cela me donne la chair de poule ! Pas toi ?
          - Non , moi j'aime les nuits de pleine lune, là où on pourrait croire que quelque chose peut nous arriver à tout instant !
          Le lendemain le téléphone sonna dans la commissariat, l'inspecteur Justin décrocha , c'était l'agent Gary.
          Il lui demanda de venir tout de suite près du cimetière de Combrit et précisa :
          - On a retrouvé une personne morte!
          Justin, non surpris de cette nouvelle qu'il entendait au moins tous les trois jours, raccrocha en fila sa veste, ses lunettes, prit sa voiture pour se diriger vers le cimetière.
          Arrivé sur place l'agent Gary montra le cadavre du père Alfred.
          En voyant le corps, il dit :
          - Bon voilà encore une enquête à résoudre ! était-il marié ?
          - Oui, il avait une femme appelée Fernande.
          - Bon, il faudra aller la prévenir de ce malheur!"
          Justin regarda une dernière fois le père Alfred et vit comme deux points rouges sur son cou, il s'approcha et découvrit une morsure . Voilà pourquoi il me paraissait si pâle s'exclama-t-il !
          - Il faut aller voir sa pauvre femme conseilla Gary.
          - Tu as raison mais connais- tu son adresse ? oui ,oui elle habite 8 impasse des mouettes à Sainte Marine.
          - Comment le sais tu ?
          - Ben, ben, je ... j'ai lu tout cela dans son portefeuille . Ah! pourquoi ne m'as-tu rien dit ?
          - J'ai cru qu'on vous l'avait dit ! Et bien non, comme tu le constates .
          Environ deux minutes plus tard les deux policiers arrivent devant la maison 8 impasse des mouettes.
          Ils sonnèrent ! Personne ne vient ouvrir, ils re-sonnèrent, toujours rien, ils appuyèrent sur la poignée, la porte s'ouvrit toute seule. Intrigués, ils entrèrent.
         Dans l'entrée , il y avait un paillasson, avec écrit dessus "Bonjour" , à gauche un escalier, à droite une porte menant à la cuisine dans laquelle ils pénétrèrent .
          Un morceau de viande était en train de griller dans une poêle ... soudain un gémissement se fit entendre. Ils coururent à l'autre pièce et découvrirent la femme du père Alfred qui était en train d'agoniser .
           "A l'aide !" furent ses derniers mots. L'agent tourna la tête de la pauvre femme et là, ils découvrirent les même marques que sur son mari . Ils appelèrent l'ambulance et en déduisirent que ce ne pouvait être qu'un "Vampire" !
           - Gary, cherchez-moi quelque chose qui a un rapport avec un vampire.
           - Pas de problème .
           Le jour qui suivit Gary appela l'inspecteur en lui disant qu'il avait trouvé une piste .
            - Quelle est cette piste ? demanda-t-il .
            - Ca s'appelle "La nuit des vampires", c'est une boite de nuit .
            Le soir même les deux hommes y pénétrèrent .
            - Je vais voir le patron, dit soudain l'inspecteur.
            - Moi, je vais aller interroger le barman.
          Arrivé devant la porte du directeur, il frappa et entra.
           - Inspecteur Justin ! Savez -vous si un de vos clients se prend souvent pour un vampire ?
           - Ben ...Oui, il y a une personne qui aime beaucoup les vampires, il s'appelle Fred .
           - Ah oui ,est-il là ? 
           - Je n'en sais rien, mais pourquoi ?
           - Il y a eu deux meurtres en deux jours commis par la même personne
           - Ah, dans se cas je vais aller le chercher de suite. Merci.
           - Le voilà.
           - Ne me dites pas que vous me soupçonnez ? Non, mais vous êtes le seul suspect; donc pourriez-vous nous emmener cher vous ? Oui, bien sûr, mais vous n'êtes pas seul ? 
           - Non, il y a mon collègue dans la salle.
           - Ah ! Gary, cet homme est le seul suspect; allez- y, on vous suit.
          Arrivés devant l'appartement, Fred dit :
          -  Chez moi, je pense que vous ne verrez rien;  j'aime vivre dans le noir et en plus je n'ai plus d'électricité, il n'y a donc pas de lumière .
          - Tu as raison ; Gary,  as- tu des lampes ?
          - Oui, il y en a dans le coffre de ma voiture. Vous voulez que j' y aille ?
          - Non, je vais y aller moi-même.Le roman policier
          L'inspecteur, les mains dans les poches, se dirigea vers la voiture de Gary, ouvrit le coffre. Il trouva les lampes qu'il cherchait,  les essaya machinalement. C'est alors que les faisceaux  éclairèrent  quelque chose de rouge.  Il plongea sa main et ressortit un sac de sang . Oh, non ce serait Gary le vampire !
          - Mon Dieu, dire que j'ai laissé Justin avec Gary !  
         Il courut et arriva juste à temps. Gary allait vider le sang du pauvre Justin .
          - Stop, cria- t-il, c'est toi le vampire ?
          -  Oui, et j'adore le sang !
          Gary se précipita sur l'inspecteur qui eut juste le temps d'allumer sa lampe et de la diriger vers les yeux de l'agent .Ce dernier une fois paralysé, il put le menotter et appeler le poste de police. Gary se retrouva en prison.

          Le jour suivant, Justin reçut un coup de téléphone :
          - Bien joué, inspecteur, vraiment bien joué. Mais demain vous retrouverez un autre cadavre !...
La nouvelle policière - L'EXAMEN NORMALISÉ (Collège & lycée)


                                  Johan ELTCHE

  Les cinq étapes de la structure narrative 

                         La situation initiale
                L’élément perturbateur ou  modificateur
      Les péripéties :  les actions  
  La vie après le départ de Jean :
              Le rebondissement 
              La situation finale ou la chute 


Le roman policier 1/3

             

schema narratif                                                                                                                                                                                 Plus



  Lexique du récit policier
Noms :
-L'alibi : une preuve qu'un suspect était absent du lieu du crime lorsqu'il a été commis.
-L'autopsie : un examen médical effectué après la mort d'une personne. Cela permet, entre autres, de découvrir les véritables raisons du décès.
-Le criminel (malfaiteur) : la personne qui a commis le crime.
-Le délit : le crime qui a été commis.
-Les empreintes digitales : des traces uniques à chaque individu laissées par les doigts.
-L'hypothèse : une supposition qui vise à expliquer le crime.


-Les indices (traces) : des pistes qui aideront l'enquêteur à retrouver la trace du criminel. Exemples : Empreintes, traces ADN (sang, salive, cheveux,…), fibres textiles, etc.
-Le mobile (motif) : raison qui pousse un coupable à commettre une faute Exemples : L’argent, la jalousie, l’amour, la vengeance, la folie, la drogue,
-Le policier/l'enquêteur/le détective : responsable de mener l'enquête.
-La résolution : la solution de l'énigme, le résultat de l'enquête.
-Le suspect : la personne que les enquêteurs soupçonnent d'avoir commis le crime.
-Le témoin oculaire : une personne qui a vu le crime.
-La victime : la personne qui a subi le crime ou le préjudice.

-Un crime : faute très grave punie par la loi.

Un coupable ≠ innocent : la personne qui a commis une faute ou un délit.
-Une preuve : ce qui sert à attester qu’un fait est vrai.
-Une enquête : l’ensemble de recherches réunissant des témoignages pour trouver une réponse à un délit.
-Un interrogatoire : l’ensemble des questions que l'on pose à un suspect, un criminel et/ou à un témoin.
-Une fausse piste : des traces trompeuses, de faux-indices.
-Un assassin, un meurtrier, un tueur : la personne qui commet un homicide avec préméditation.
-L’arme du crime : arme servant à attaquer. Exemples : un couteau, un revolver, à mains nues, une tronçonneuse, une batte de base-ball, une voiture, un coupe papier, un objet lourd,…

Un portrait-robot : le portrait élaboré par la police en se basant sur la description d’un témoin.
-Un cambrioleur : la personne qui dévalise une maison, une banque, une bijouterie ...
-Une arrestation : la capture de quelqu'un effectuée par une autorité de police ou de justice.
-Une énigme : un mystère à élucider.
-Un meurtre, un assassinat : l’action de tuer délibérément un être humain avec violence.
-Un coup-de feu : le tir de balle
-Un complice : la personne qui aide le malfaiteur
-Un gangster : membre d'un gang, d'une association de malfaiteurs ; bandit.
-Le cadavre : corps d'un homme privé de vie.
-La scène de crime (périmètre) : l'ensemble des différents lieux où se sont produits un ou des crimes.
-Une agression : un acte violent à l'égard d'une ou plusieurs personnes, destiné à blesser la personne.

L’effroi : grande frayeur qui glace, épouvante ; terreur.


Verbes et expressions :
-Mener une enquête : enquêter
-Interroger la victime, les témoins : les soumettre quelqu'un à interrogatoire.
-Découvrir le vol : apercevoir, trouver.
-Commettre un crime : perpétrer, effectuer.
-Déduire : tirer comme conséquence logique ; conclure.
-Opérer : faire, agir.
-Relever des empreintes digitales : prendre.

Chercher/repérer des indices : chercher/repérer des pistes qui aideront l'enquêteur à retrouver la trace du criminel.
-Mettre la main sur un suspect : retrouver, arrêter.
-Faire comparaître devant le tribunal : présenter en justice.
-Témoigner : déclarer quelque chose, l'assurer comme réel pour en avoir été le témoin.
-Accuser : déférer quelqu'un en justice pour un délit ou un crime.
-Blanchir quelqu’un : disculper quelqu'un, le laver de tout soupçon.
-Tendre un piège : coincer, attraper.
-Filer/faire une filature : suivre quelqu’un sans le perdre de vue.
-Avoir du flair : deviner à bon escient; être perspicace.
-Avoir du flair : deviner à bon escient ; être perspicace.
-Soupçonner/avoir des soupçons/ suspecter : croire quelqu’un coupable d'après certains indices.
-Emprisonner : mettre quelqu'un en prison, l'incarcérer.


Demander/exiger une rançon : demander une somme d'argent pour la délivrance de quelqu'un retenu illégalement prisonnier (prise d'otage, enlèvement, etc.).
-Prendre des otages : s'emparer d’une personne et l’utiliser comme moyen de pression ou pour avoir une rançon.
-Poursuivre : suivre vivement quelqu'un, un véhicule pour l'atteindre.
-Etrangler : faire périr quelqu'un, en gênant  sa respiration, en lui serrant la gorge, le cou.
-Avouer (aveu) : reconnaître une faute que l'on a faite, révélation de la vérité.
-Tuer, assassiner : commettre un homicide avec préméditation.

Tableau récapitulatif :
Ceux qui commettent
Ceux qui enquêtent
Les actions du criminel
ce qu'il peut faire
Les actions de l'enquêteur: l'enquête - enquêteur
Éléments de l'enquête
criminel enquêteur crime tuer chercher recherche indice
suspect policier assassinat assassiner suspecter /soupçonner interrogatoire témoignage
assassin meurtrier gendarme police meurtre forfait Commettre un ... trucider découvrir interroger audition interpellation témoin empreinte
inculpé gendarmerie détective inspecteur tuerie massacre homicide abattre frapper étrangler prouver démasquer auditionner incarcération arrestation arme
mobile
trace

Etc... infanticide Etc... arrêter
preuve


Etc..
incarcérer
alibi

La subordonnée circonstancielle de cause
La subordonnée circonstancielle de cause indique la raison pour laquelle s’accomplit l’action exprimée dans la principale. Elle répond à la question pourquoi?
Ex : L'homme n'a pas pu acheter les médicaments  parce qu’il n'avait pas assez d'argent .


  • Subordonnants : comme, puisque(en début de phrase), du moment que, parce que, sous prétexte que, vu que, étant donné que, attendu que, d’autant plus que, d’autant moins que, etc. (Mode : indicatif ou conditionnel)
L’élève est absent parce qu’il aurait la grippe.
Comme il neige, je vais rester chez moi.

Etant donné que tu as eu le permis je te prête ma voiture
Sous prétexte qu'il est malade, il n'est pas allé au travail
Non que, non pas que, ce n'est pas que (cause repoussée, Mode : Subjonctif)
Ce n'est pas que je veuille vous renvoyer, // cependant il se fait tard // et la nuit va tomber.

L'idée de cause peut être exprimée aussi par:
  • Un nom complément circonstanciel de cause avec les propositions ou Locutions prépositives à, de, pour, à cause de (cause négative), grâce à (cause positive), en raison de, à force de (cause répétée), faute de (cause privative), sous prétexte de (cause mensongère), etc.
A cause de la maladie  coronavirus , tous les commerces sont fermés.
Grâce à ton aide je vais avoir de très bonnes notes .
À force de rabâcher, il a fini par retenir son rôle.
Faute d'argent, nous avons acheté une voiture d'occasion.

            Exprimer la cause - cours

                                                                                         www.francaisfacile.com

Qu'est-ce que la cause ? C'est un fait qui est à l'origine d'un autre fait ( à ne pas confondre avec la conséquence qui est le résultat d'une action).

Comment exprimer cette cause ? Par des moyens grammaticaux dont voici un rappel mais on insistera sur les prépositions et locutions prépositives

-> La ponctuation : les deux points qui relient deux propositions indépendantes.
Ex : Route barrée : travaux. La route est barrée parce qu'il y a des travaux.


-> Le participe présent : Ex : Le trafic étant trop dense, je reportai mon départ.

-> La conjonction de coordination "car", qui énonce une affirmation et non pas une explication.
Ex : Il est absent car il a de la fièvre.


-> Un adverbe : tant - tellement, en effet.
Ex : La rivière est sortie de son lit tellement il a plu.


-> La conjonction de subordination : comme, puisque, parce que , étant donné que, d'autant plus que / d'autant moins que, vu que, sous prétexte que, etc.
Ex : Elle a eu un accident parce qu'elle téléphonait en conduisant. 


La conjonction de subordination relie deux propositions : une proposition principale et une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause.


-> Les prépositions : à, de, par, pour. Elles peuvent être suivies de pronoms, de noms, d'infinitif.
EX : Elle pleurait de joie.
Elle est restée par amour pour lui.
Il a été puni pour avoir menti.
À jouer avec le feu, tu vas finir par te brûler !

-> Les locutions prépositives :
  - grâce à :
suivi d'un nom propre, d'un déterminant + nom, d'un pronom. Exprime une cause favorable .
Ex : Grâce à lui, elle a eu la vie sauve.

  - à cause de/des, pour cause de/d' :
exprime une cause défavorable .
Ex : Le plan a échoué à cause de la crise économique.

  - en raison de / des /d', par suite de, compte tenu de / des /d' :
suivi d'un déterminant + nom. Exprime une cause officielle et insiste sur la temporalité du fait.
Ex : En raison d'un arrêt de travail, l'établissement est fermé.

  - du fait de, étant donné, vu : suivi d'un déterminant + nom. Exprime une cause indiscutable.
Ex : Du fait de son état de santé il doit se reposer.

  - sous prétexte de :
suivi d'un déterminant + nom, d'un nom sans article, d'un infinitif. Exprime une cause mise en doute.
Ex : Sous prétexte de fièvre, il n'est pas venu travailler.

  - faute de :
suivi par un nom sans article , un infinitif. Sert à exprimer un manque.
Ex : Faute de temps, il ne peut pas venir à mon anniversaire.



La cause



Complétez les phrases causales suivantes par : « grâce à », ou « à cause de » :
1. …………………Sa volonté, jamila a réussi toutes les épreuves.
2. L’employé a été envoyé…………………….. ses absences injustifiées.
3. ………………….La tempête, on n’a pas pu sortir.
4. ………………….Son imprudence, l’automobiliste a eu un grave accident.
5. ………………..Son intelligence, l’élève a dépassé le maitre.
 Reliez les propositions suivantes en utilisant les subordonnées de cause qui sont entre parenthèses :
1. J’ai renoncé à mon voyage. Je n’ai pas d’argent (c’est parce que….que)
2. Il frissonne. Il a de la fièvre (à cause de)
3. Le bétail meurt. La sécheresse se prolonge (comme)
4. Il tremble. Il a peur (à cause de)
5. Mon frère est timide. Il parle peu (le pronom « qui »)
6. Je perds mon souffle. Je cours (à force de)
7. Il ne vit pas bien. Il est pauvre (non pas que)
8. Vous avez payé une amende. Vous avez brulé le feu rouge (pour + infinitif)
9. Je ne lui confie aucun secret. Il est très bavard (puisque)
10. J’aime ce quartier. Il est animé (parce que)

                                              La conséquence

I. Établissez le rapport de conséquence entre les deux phrases syntaxiques.
a) La journée est chaude. Tous les enfants se baignent dans la piscine.
b) Cet enfant est fatigué. Il s’est endormi dans la voiture.
c) La tempête est violente. Toute la circulation aérienne est arrêtée.
d) Ma grand-mère souffre de ses jambes. Elle n’arrive plus à marcher.
e) Il fait bon dans ce chalet. Les enfants refusent de retourner à Montréal.
f) Le chauffeur a de bons réflexes. L’accident fut évité.
g) Il a plu pendant plusieurs jours. Le jardin est complètement détrempé.
II. Reliez les propositions suivantes en utilisant les subordonnants suivants : si…que, tellement…que, si bien que, d’une tel(le)…que, de façon que, trop…pour que, trop…pour.
Il est gentil. Tout le monde l’aime
III. Reliez les propositions suivantes en utilisant les subordonnants entre parenthèses :
1. Le gâteau est délicieux. J’en prends un autre morceau (si….que)





 La comparaison peut porter sur :
- un nomCe livre contient plus de pages que celui qu'on a vu hier.
- un adverbeSarah travaille moins sérieusement que Paul.
- un adjectif : Ce manteau est aussi cher que le tien. 
- un verbe: Je lis plus que mes frères. 
Comparatif de supériorité 
Les moyens
Exemples
  Plus .... que

Plus de ….  que
Le train est plus rapide que la voiture. 

J’ai eu plus de chance que mon adversaire.





  Comparatif d'infériorité

Les moyens
Exemples
 moins .... que
Moins de …. que
Les enfants sont moins forts que les adultes.
Il a résolu moins d’équations que son ami.
 Comparatif d'égalité 
Les moyens
Exemples
 aussi .... que
autant de …. que
Mon ami est aussi malin que moi.
Théophile Gautier écrivait autant d’histoires que Victor Hugo.
  



  Voyons les exceptions courantes :
- bien : Le comparatif de supériorité de bien est mieux (que) , et reste INVARIABLE , contrairement aux exemples précédentsEx : Personne ne tire mieux le ballon que lui. 
bon : Le comparatif de supériorité de bon est meilleur (que)
Ex
Ton devoir est bon mais le sien est meilleur (que le tien).
mauvais : Le comparatif de supériorité de mauvais est pire (que) / plus mauvais (que)ExTon devoir est mauvais mais le sien est plus mauvais que le tien, il est pire.
mal :  Le comparatif de mal est plus mal (que), et reste INVARIABLE,  que ce soit au féminin, au singulier, ou au pluriel.
 Ex : Il joue plus mal que toi.
beaucoup : Au comparatif de supériorité : on écrit seulement plus ... (que) ou  beaucoup plus de  (plus beaucoup ... que c'est totalement faux)
Ex:  J'ai beaucoup de livres. Tu as peu de livres => J'ai beaucoup plus de livres que toi / J'en ai plus que toi.
Au comparatif d'égalité : Beaucoup devient autant EX:  J'ai beaucoup de livres. Tu as beaucoup de livres => J'ai autant de livres que toi.
Au comparatif d'infériorité : L'adjectif beaucoup devient moins de / beaucoup moins de
EX: J'ai beaucoup de livres. Tu as peu de livres => Tu as (beaucoup) moins de livres que moi.
 - petit :Au comparatif de supériorité : On peut dire moindre (dans le sens d'une intensité) ou plus petit... que (dans les autres sens) 
 EX: Ta douleur est moindre que la sienne.
      Il est plus petit que toi.


La nouvelle policière
page 156


Le fameux collier de perles de la richissime Mrs Opalsen a été dérobé dans sa chambre, à l'http://dl8.glitter-graphics.net/pub/958/958468svvasuuz2b.gifhôtel Métropole, à Brighton, où le détective Hercule Poirot séjourne en compagnie du narrateur, Hastings. Mr Opalsen venait juste de confier aux deux hommes qu'il allait peut-être être obligé de vendre le collier, car il éprouvait des difficultés financières.http://dl9.glitter-graphics.net/pub/694/694879kg9r0s8tck.gifLe détective privé prend l'enquête en main, malgré la présence de la police. La bonne de Mrs Opalsen affirme qu'elle n'a quitté la pièce que quelques minutes pour se rendre dans sa propre chambre, voisine de celle de Mrs Opalsen, et la femme de chambre de l'hôtel clame son innocence. Pour se disculper, elle exige d'être fouillée, mais on ne trouve rien sur elle, ni sur la bonne. »  

   Le récit policier, un texte narratif (un roman ou une nouvelle) dans lequel une énigme (meurtre, vol, etc.) doit être résolue.
Dans le cadre de cette énigme, une enquête est ouverte et est menée par un détective ou un inspecteur qui doit l’élucider.
b. Le but
Un récit policier a du succès s'il réussit à maintenir le lecteur en haleine. Pour cela, l'auteur utilise ce qu'on appelle le suspense.
On parle de suspense quand un péril grave menace un héros ou une population.

Ex. : Un tueur en série se livre à de nombreux crimes et il faut absolument trouver le coupable avant que d’autres crimes ne soient commis.


Le roman policier est un roman organisé autour de l’élucidation d’un crime, qui peut être de 
natures diverses : meurtre, suicide, viol, cambriolage, etc. En général, il suit le déroulement 
de l’enquête et l’enquêteur, qui peut être un professionnel ou non, est le personnage 
principal. D’une certaine manière, dans un roman policier, il y a donc deux histoires : celle qui 
a mené au crime et qu’il faut reconstituer et celle de l’enquête que le lecteur suit pas à pas.
Dans les années soixante-dix apparaît le terme de « polar » formé à partir de la base du mot 
« policier » et d’un suffixe argotique. Son usage se généralise rapidement mais son emploi 
est ambigu : utilisé parfois pour désigner tout type de récit policier, il renvoie parfois 
spécifiquement à la catégorie plus restreinte des romans noirs qui apparaissent à partir des 
années soixante.


lisez la nouvelle policière p:156 parcours/séquences d'apprentissage du français



 Vol de bijoux à l’hôtel Métropol



Christie Agatha (1890 - 1976). Nationalité: Anglaise

Dame Agatha Christie, était une femme de lettres britannique, auteur de nombreux romans policiers. Son nom est associé à celui de deux héros récurrents : Hercule Poirot, détective professionnel, et Miss Marple, détective amateur. On la surnomme la « Reine du crime » ...
Mme et Mr Opalsen dînent avec Hercule Poirot et le colonel Hastings. Mme Opalsen monte dans sa chambre pour montrer son collier unique à Hercule Poirot. Mais son collier a disparu ! Alors, colonel Hastings et Hercule Poirot mènent l’enquête. Il n’y avait que deux personnes sur les lieux du crime : une femme de chambre et une bonn